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Ne cherchez pas dans un dictionnaire classique comme le Larousse ou le Robert : le mot « rassurisme » n’y figure pas encore. Il a en revanche fait son entrée dans certains lexiques en ligne comme celui-ci ou celui-là. Il désigne péjorativement le flegme des scientifiques qui se sont opposés à l’alarmisme officiel sur le covid et qui ont contesté la pertinence des mesures sanitaires liberticides. Ce néologisme a été créé  par le journal Libération en octobre 2020 pour discréditer, entre autres, le Pr Didier Raoult et l’épidémiologiste Laurent Toubiana. Selon le quotidien très mal nommé, les rassuristes étaient soit des idiots adeptes de la méthode Coué, soit des écervelés minimisant la terrible menace coronavirale.

Personnellement, je n’ai jamais récusé cette étiquette et je ne lui trouve rien d’infâmant. Au contraire, je revendique d’avoir tenu un discours résolument rassurant et dédramatisant depuis mon infolettre du 29 janvier 2020 intitulée « Trois remèdes à la virophobie ». Bientôt 6 ans après  l’ouverture du Corona Circus (expression dont je pense être le créateur) et environ 200 articles plus tard, je campe sur mes positions et je persiste à combattre radicalement les narratifs anxiogènes et virophobes. Je ne vois toujours aucune raison de penser qu’un nouvel agent infectieux donnant une nouvelle maladie dangereuse et contagieuse soit apparu sur terre. Cette semaine, je porte l’estocade et j’apporte quatre pièces supplémentaires à mon argumentaire anxiolytique.

La théorie du virus ridiculisée

Les 25 et 26 octobre dernier, s’est tenu à Utrecht, aux Pays-Bas, le congrès « Back to the future », à l’initiative d’un collectif de médecins néerlandais. Y prenaient notamment la parole le Dr Robert Malone, le Pr Mattias Desmet, la généticienne Alexandra Henrion-Caude et le Pr Denis Rancourt. Ce dernier était venu spécialement du Canada pour présenter une synthèse de ses recherches et travaux sur la « pandémie ». Sa présentation a été très applaudie et j’ose supposer qu’elle a fait sensation puisque le chercheur canadien démontre par A + B que la prétendue crise sanitaire était complètement bidon. Ce sont les réponses à la crise qui ont créé cette crise, point barre.

Dans mon infolettre du 26 septembre, j’ai partagé la traduction de l’interview accordée par Denis Rancourt et dans laquelle il développe des arguments très percutants. Par exemple, les pics de surmortalité ont été quasiment inexistants au Canada et très élevés aux États-Unis. Aux USA, il y avait aussi de grosses différences entre États et entre comtés au sein d’un même État. En essayant de comprendre ces situations très contrastées, le Pr Rancourt a découvert de fortes corrélations entre le niveau de mortalité et celui de pauvreté. Ce sont incontestablement les plus précaires qui ont souffert de la déferlante totalitaire et du déni de soins appropriés. En Europe, un même rideau de fer invisible a séparé l’Ouest et l’Est du continent, ce dernier étant mystérieusement beaucoup moins touché. Qui peut croire sérieusement qu’un virus migrateur s’arrête aux frontières et module sa virulence selon le contexte politique local ? La thèse virale est tout simplement ridicule.

Par bonheur, le collaborateur français de Denis Rancourt, le docteur en recherches environnementales Jérémie Mercier, a pu être présent à Utrecht. Il en a ramené une captation de la conférence et il a eu la bonne idée de la sous-titrer. Je vous invite à la visionner et à la partager car elle pulvérise en moins de 50 minutes la théorie du fléau provoqué par un pathogène transmissible. La conclusion du Pr Rancourt est nette et sans appel : « Rien de particulier ne se serait produit en termes de mortalité si une pandémie n’avait pas été déclarée ». Il n’y avait donc pas de nouveau virus tueur sorti d’un labo ou d’ailleurs. La thèse du gain de fonction est encore plus risible que celle de la zoonose naturelle.

Une étude fatale pour les tests PCR

Mais si rien de spécial n’aurait dû se passer, alors qu’est-ce qui s’est passé ? La réponse, vous la connaissez : il s’agissait d’une pandémie de tests, d’une fausse pandémie artificiellement construite par la détection intensive de bouts de génome censés appartenir à un virus, grâce à la fameuse Polymérase par Réaction en Chaîne (PCR). Chez Néosanté, cet acronyme n’avait rien d’obscur puisque notre mensuel suivait depuis longtemps le dossier du sida, autre gigantesque arnaque fondée sur le dépistage, qu’il soit sérologique ou génomique. Nous avions notamment publié des extraits du livre « L’invention du virus du sida », du rétrovirologue Peter Duesberg, préfacé par le Prix Nobel de chimie Kary Mullis.

Pour rappel, Kary Mullis est l’inventeur de la méthode PCR. Et dans plusieurs interviews, ce brillant savant s’était indigné que son invention soit employée aux fins de diagnostiquer une maladie, ce qui n’est absolument pas son indication de départ. Il faut malheureusement parler de lui à l’imparfait puisqu’il est décédé abruptement d’une pneumonie en août 2019, soit quelques mois avant que sa trouvaille serve d’alibi au lockdown planétaire, une aberration qu’il n’aurait  certainement pas manqué de dénoncer. Puisque Mullis n’était plus disponible, Néosanté a publié en juin 2020 un dossier sur « la grande illusion des test PCR » rédigé par le scientifique canadien David Crowe, lequel allait subitement succomber à un cancer fulgurant deux semaines plus tard. Dans une infolettre de février 2022, j’ai placé cette double disparition en tête de ma liste des « morts suspectes » ayant permis aux  virocrates covidingues de dérouler leur narratif terroriste.

Malgré ces deux étranges décès, la fraude du dépistage moléculaire n’a cependant pas  tardé à être dévoilée. Nous avons été les premiers à canarder mais les travaux scientifiques se sont rapidement accumulés pour fusiller un test trop sensible et pas assez spécifique, notamment le rapport explosif remis par une vingtaine de chercheurs réputés en novembre 2020 et concluant que la PCR n’était pas un outil de diagnostic fiable. Récemment, une nouvelle étude a définitivement torpillé la technique réactive : selon les chercheurs allemands et suisses, seulement 14 % des test PCR positifs correspondaient à de vraies infections  virales ! Espérons que cette évaluation accablante serve de leçon et que la mystification des « cas confirmés » ne serve plus jamais de prétexte à détruire l’économie et à saccager les libertés. Ce n’est pas gagné d’avance puisque l’invention de Mullis sert aujourd’hui à détecter le virus de la grippe aviaire et celui de la dermatose nodulaire contagieuse, épizooties invoquées par les autorités pour exterminer la volaille et le bétail en bonne santé.

La grippe plus grave que le covid

La grippe, ça n’existe pas. Comme je l’ai plusieurs fois expliqué, notamment ici, les médecins de terrain sont souvent incapables de distinguer un rhume carabiné, une grippe ordinaire, une bronchite ou une pneumonie débutante. Ces affections respiratoires sont cliniquement très ressemblantes, leurs symptômes se confondent facilement. Lorsque des échantillons de mucus sont envoyés en laboratoire, seule une minorité d’analyses indique la présence du virus Influenza. Les autres syndromes grippaux impliquent beaucoup d’autres types d’agents viraux (dont quatre de la famille Corona) ou bactériens, si du moins on parvient à dénicher le microbe car il arrive fréquemment qu’il brille par son absence. Au lieu de s’obstiner à identifier les matricules des particules, la médecine ferait mieux  de se concentrer sur l’auscultation et le traitement des patients.

Cette recommandation me semble d’autant plus judicieuse que la grande mascarade a montré qu’il était vain de vouloir discerner la grippe ordinaire de la grippe baptisée Covid-19. Ces deux (?) pathologies n’ont pas de signe clinique spécifique, elles se préviennent avec les mêmes remèdes naturels (zinc, vitamine D, vitamine C…) et leurs complications se soignent efficacement avec les protocoles habituels (antibiotiques, cortisone, anticoagulants…). Dernièrement, j’ai été aimablement apostrophé par une amie médecin m’assurant que les dégâts au niveau des cellules endothéliales pulmonaires étaient une exclusivité covidienne. Il m’a fallu la détromper en l’informant que ce marasme microvasculaire s’observe également dans les grippes sévères. À qui veut bien entendre cette vérité, je rappelle aussi que la grippe longue est un phénomène connu de la science médicale depuis des lustres. Comme je l’ai écrit ici, le jugement des disciples d’Hippocrate a été brouillé par l’hystérie ambiante et un immense « effet de loupe ».

À mon sens, il n’y a donc aucune raison d’imaginer que la grippe covid soit autre chose qu’un syndrome grippal assez banal. Je sais que cette opinion va encore en faire hurler plus d’un(e) qui se sont farci une grosse crève en 2020, ou même plus tard sans fréquenter de vaccinés excrétant leurs nanoparticules toxiques. L’effet de loupe fonctionne très bien sur soi-même. Mais je n’en démords pas : le vilain coco n’est pas plus redoutable que sa cousine saisonnière, si tant est que les deux maladies n’en soient pas une seule. À l’appui de ma position, une nouvelle étude vient de sortir qui n’est pas piquée des hannetons : elle indique que le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral est trois à quatre fois plus élevé après le covid… ou après une grippe ! La bonne vieille Influenza serait même plus souvent génératrice d’infarctus et d’AVC que la version Corona pourtant équipée de la terrifiante protéine Spike. Mais suis-je bête ! J’oubliais que ce péplomère épineux hérisse aussi les virus grippaux….

La franchise du Dr Franchimont

Plus rassuriste que jamais, j’ai assisté la semaine dernière à une conférence du Dr Anne Franchimont. Cette généraliste belge bien sympathique nous a raconté comment elle avait d’abord totalement cru au cataclysme sanitaire au printemps 2020. En bon petit soldat médical obéissant aux ordres de l’Ordre et du gouvernement, elle ne voyait plus ses patients, consultait par téléphone et conseillait aux plus atteints de se rendre à l’hôpital. C’est durant la deuxième vague automnale qu’elle a réalisé que « quelque chose n’allait pas » dans le récit officiel et qu’elle a commencé à s’informer plus avant. De prise de conscience en prise de conscience, elle a fini par rejoindre les rangs des praticiens s’opposant courageusement aux directives ministérielles, jusqu’à être dénoncée à la justice et perquisitionnée. Elle vient de raconter son itinéraire rebelle dans un livre édité à compte d’auteur et intitulé « De l’adhésion à la critique ».

Lors de la séance questions-réponses, j’ai poliment demandé au Dr Franchimont si le fait de renouer avec sa vocation thérapeutique et de reprendre ses consultations et visites avaient eu des conséquences pour sa santé. Elle m’a répondu très franchement qu’elle avait soigné des centaines de patients covidés et qu’elle n’avait elle-même jamais attrapé le covid, tout en ne respectant pas la consigne de porter le masque et d’éviter tout contact avec les malades. Encouragé par cette confidence intéressante, je lui ai ensuite demandé si, lors des épidémies annuelles de grippe, elle et ses confrères contractaient le virus et se retrouvaient dans l’obligation de s’aliter. Tout aussi sincèrement, la généraliste a répondu par la négative et a admis qu’elle s’interrogeait désormais sur le processus de contamination.

Nous voilà au cœur de l’imposture : alors qu’ils sont supposément exposés quotidiennement à des millions de virions misanthropes, les omnipraticiens ne sont pas plus contaminés que la population générale. Pour expliquer cette étonnante résistance à la grippe, la Faculté invoque bien sûr le vaccin. Et pour expliquer que même les non-vaccinés résistent, certains immunologues ont imaginé que les toubibs de terrain se forgent une immunité de qualité supérieure. À bon ? Il est pourtant notoire que le vaccin contient rarement toutes les souches en circulation. Et si le second argument est valable pour la grippe, il ne tient pas debout pour le covid puisqu’un nouvel « ennemi invisible » était censé faire la guerre à tous les systèmes immunitaires impréparés à cet assaut. En toute logique virophobique, Anne Franchimont aurait dû se choper au moins une rhinite et les blouses blanches auraient dû payer un lourd tribut à la pandémie.

Or cela ne s’est pas passé comme ça : comme je l’ai souligné à plusieurs reprises, notamment dans cette infolettre du 22 avril 2020, ni les soignants de première ligne ni les membres du personnel hospitalier n’ont davantage souffert du coco tout neuf. On les a applaudis pour rien puisque les pertes sur le front sont restées faibles, voire inférieures à la moyenne observée ailleurs. La fable du corps médical bravant la mitraille virale et décimée par elle est une pure légende bâtie sur du vent pour justifier les confinements. À elle seule, cette vérité devrait suffire à faire s’écrouler le mythe de la contagion et à mettre par terre le paradigme pasteurien. Non, le microcosme n’est pas peuplé de germes pathogènes voués à la persécution du genre humain ! Vous quittant sur cette dernière estocade rassuriste, je remercie Anne Franchimont d’avoir valeureusement démontré que le renoncement à la peur est la meilleure des immunités.

Yves Rasir

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