Comme je l’écrivais la semaine dernière, l’immunodéficience acquise n’est pas inconnue de la médecine lorsque l’épidémie de sida éclate aux USA à l’aube des années 80. Ce syndrome affecte notamment certains cancéreux sous chimio ou certains patients ayant bénéficié d’une greffe et traités avec des médicaments immunodépresseurs pour éviter le rejet de l’organe transplanté. Les deux maladies opportunistes les plus couramment observées chez les premiers sidéens américains – le sarcome de Kaposi et la pneumonie à Pneumocystis – sont également typiques de l’affaiblissement immunitaire d’origine pharmacologique. En toute logique, c’est la piste d’une causalité toxique que les épidémiologistes auraient dû suivre lorsque les premiers cas cliniques du sida sont apparus dans la communauté homosexuelle de Los Angeles.
Au départ, la maladie fut d’ailleurs surnommée le « cancer gay », tant il était clair qu’elle se répandait exclusivement parmi les membres de cette communauté. Si l’idéologie ne l’avait pas emporté sur la science par peur de stigmatiser le milieu homo, la médecine ne se serait pas fourvoyée sur la piste virale mais aurait cherché la véritable cause du fléau en répertoriant les points communs entre ces hommes immunodéprimés. Qu’aurait-elle découvert ? D’abord que les homophiles masculins vivant en milieu urbain se livraient à cette époque-là à de véritables « marathons » sexuels au cours desquels ils multipliaient les relations avec des partenaires différents. Comme le fait remarquer le rétrovirologue Peter Duesberg dans son ouvrage « L’invention du sida », la sodomie passive est en elle-même immunodéprimante et vectrice de MST comme l’herpès ou la syphilis.
Si elle avait suivi la voie du bon sens, la médecine aurait ensuite noté que pour soigner ou se protéger des infections sexuellement transmissibles, les participants aux orgies sexuelles consommaient énormément d’antibiotiques et se jetaient sur les premières molécules antivirales développées dans les années 70. Or en perturbant le microbiote intestinal, ces médicaments « antivie » impactent la fonction immunitaire et peuvent partiellement expliquer son inhibition. Last but not least, les enquêteurs du sida auraient constaté que pour « performer » lors de leurs fêtes orgiaques, les marathoniens du sexe ne lésinaient pas sur les drogues stimulantes dites « récréatives » telles que la cocaïne, l’ecstasy ou les amphétamines, substances psychoactives qui peuvent également saper l’immunité.
Un facteur de risque majeur
Mais avec un minimum de sagacité épidémiologique, c’est un autre produit qui aurait été identifié comme facteur de risque majeur : le nitrite d’amyle. Conditionné dans de petites bouteilles appelées « poppers », ce vasodilatateur volatil qui se sniffe est en effet d’une grande nocivité. S’il favorise l’érection et la détente du sphincter anal, ce qui est le double but recherché, il peut aussi provoquer de l’hypotension, de la tachycardie, des maux de tête, des nausées et des troubles visuels irréversibles. L’ingestion accidentelle peut entraîner une méthémoglobinémie, c’est-à-dire un dysfonctionnement sanguin potentiellement mortel, ainsi qu’une pneumonie lipoïde, inflammation pulmonaire pouvant aussi être fatale. En contact avec la peau ou les muqueuses, le nitrite d’amyle occasionne de graves brûlures.
La seule inhalation chronique de ce poison chimique suffit cependant à faire de gros dégâts : outre les effets secondaires mentionnés ci-dessus, il peut affaiblir le système immunitaire en détruisant les lymphocytes T. Oui, vous avez bien lu : la substance vasodilatatrice prisée par les homosexuels provoque exactement le même effet désastreux que celui attribué au VIH ! Elle dézingue la catégorie de globules blancs qui jouent un rôle crucial dans l’immunité cellulaire et l’évitement des infections. En cas de menace, ce sont les lymphocytes T qui libèrent des particules tueuses ou régulatrices des agents infectieux. Sans ces globules sentinelles, l’immunodéficience humaine s’acquiert rapidement et l’individu se retrouve tout nu devant les microbes. Dans l’un de ses dossiers, la revue Néosanté a montré combien le rôle des poppers avait probablement été déterminant dans l’émergence du sida.
Parmi mes bons copains des années 80, j’ai bien connu un homosexuel parti vivre sa « différence » à Amsterdam. Il y a rencontré son futur petit ami hollandais, avec qui il a vécu en couple et qui est malheureusement décédé du sida quelques années plus tard. Il est vrai que sa séropositivité lui avait valu d’être précocement traité à l’AZT, un médicament originellement développé contre le cancer et vite abandonné en raison de son effroyable toxicité. (« Avec de telles thérapies, pas besoin de maladie », ironise Peter Duesberg dans son livre). Mais comme me l’a confirmé son veuf, le sidéen décédé était également friand de poppers. Dans les boîtes gay, en ce temps-là, on débouchait les petits flacons euphorisants comme on décapsule des cannettes de soda.
Les autorités ont-elles été informées qu’il y avait erreur judiciaire et que le virus était innocent ? Toujours est-il que les poppers furent interdits de vente libre aux USA dès 1989 et en France en 2011. Mais comme souvent, le marché noir a pris le relais et la substance soumise à prescription a continué à se vendre sous le manteau. Sous la pression du lobby LGBT, certains types de nitrites ont même été re-libéralisés par le gouvernement français en 2021. Quel que soit leur degré de toxicité, les petites fioles décontractantes du fion peuvent de toute façon facilement s’acheter sur internet. C’est sans doute la raison pour laquelle le sida demeure très majoritairement le triste lot des HSH (hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, selon le jargon woke) et concerne très peu les hétéros, quoi qu’en disent les associations militantes.
Le conflit de l’identité impossible
Il convient toutefois de ne pas se voiler la face : quand elle n’est pas héréditaire, l’immunodéficience peut survenir chez des hommes ou des femmes dont le mode de vie n’a rien de délétère et qui ne sont pas exposés aux facteurs de risque mentionnés ci-dessus. J’en connais personnellement deux, un homme homo et une femme hétéro, qui n’ont pas du tout le profil d’un Rock Hudson ou d’un Freddie Mercury. Quand il n’y a ni carence nutritionnelle sévère, ni intoxication manifeste, ni sexualité suicidaire, les maladies ont forcément une autre causalité. Et quand bien même les malades du sida adopteraient-ils (elles) des comportements autodestructeurs, il existe nécessairement une explication conflictuelle à leur dérive existentielle. Quel est donc le conflit psychobiologique menant au sida ? Et en quoi cette maladie est-elle la solution parfaite déclenchée par le cerveau archaïque ?
Dans le livret qu’il a consacré à cette pathologie, le Dr Ryke Geerd Hamer fait une observation essentielle : les sidéens qui meurent de la maladie succombent en définitive à la cachexie (fonte des tissus graisseux), à l’anémie (appauvrissement du sang en globules rouges) et/ou à une pan myélophtisie (incapacité de la moelle osseuse à produire les cellules sanguines). Or c’est un processus que l’on retrouve dans le cancer des os, lequel exprime, selon la médecine nouvelle du Dr Hamer, une dévalorisation de soi très profonde. Le sang étant symboliquement et concrètement le support des influences familiales, on pourrait interpréter le sida comme la réponse (bio)logique à un stress extrêmement dévalorisant trouvant sa source dans le clan, dans la famille. Le corps s’autodétruit puisque l’âme peine à rester en vie dans ce contexte insupportable.
Élève du Dr Hamer, le Dr Claude Sabbah a poussé l’analyse plus loin et a conclu que le sida trouvait son origine dans le projet/sens du patient, c’est-à-dire dans les conflits de ses parents pendant les 18 mois qui ont précédé sa naissance. Il s’agirait en l’occurrence d’un « programme de mort », autrement dit d’une injonction inconsciente à ne venir au monde que pour le quitter prématurément, à ne vivre qu’à condition de mourir. Pour illustrer ce mécanisme transgénérationnel, le Dr Sabbah racontait l’histoire véridique de « Monsieur et Madame 3 enfants ». Ce couple voulait absolument avoir trois enfants. Pas deux ni quatre, mais trois, pas un de plus. Or la pilule n’étant pas encore de rigueur, madame a accouché six fois. Le quatrième nouveau-né est décédé de la mort subite du nourrisson, le cinquième est mort à 17 ans d’une rupture d’anévrisme et le sixième vivra un peu plus vieux mais contractera le sida et en mourra. Dramatique conséquence d’un désir parental non conscientisé et probablement hérité lui-même d’événements tragiques nichés dans l’arbre généalogique.
Élève lui aussi du Dr Hamer, le Dr Olivier Soulier a proposé un autre éclairage que je trouve particulièrement lumineux : l’immunité est au corps ce que l’identité est au psychisme. En d’autres termes, l’effondrement immunitaire traduit un écroulement identitaire. Qu’est-ce que l’identité ? C’est tout simplement ce qui figure ou figurait sur la carte d’identité : les nom et prénom, la date et le lieu de naissance, la nationalité et autrefois la profession et le sexe. Ces deux derniers paramètres ont déjà disparu et les psychopathes mondialistes veulent désormais effacer les autres renseignements au profit des empreintes digitales ou de la reconnaissance faciale. Ce qui fonde l’identité sociale et psychologique d’un être humain est progressivement remplacé par des critères purement physiques. Or ce dernier a besoin comme de pain de savoir qui il est dans la société, d’où il vient et à quel genre il appartient. Si ces repères identitaires élémentaires sont brouillés, les troubles immunitaires trouvent un terrain propice.
Selon cette vision psychosomatique, le sida serait donc l’expression paroxystique d’une impossibilité à affirmer sa vraie identité. Le système immunitaire sert à distinguer le « soi » et le « non-soi » pour conserver l’un et évacuer l’autre. Pas de vie possible sans ce tri permanent et automatique. Si le système est détruit, la solution est parfaite puisque la fausse identité, le « faux self » comme disent les psychanalystes, est annihilée. La problème est évidemment qu’en faisant table rase, le patient immunodéficient met aussi en danger son moi authentique. Dans l’optique où « la maladie est un effort de la nature pour guérir » (Jung) ou un « programme de survie intelligent » (Hamer), la guérison d’un profond déficit d’identité consiste paradoxalement à démolir l’immunité pour repartir du bon pied, ce qui est tragiquement impossible en raison de la déroute lymphocytaire.
Pourquoi la trithérapie sauve-t-elle des vies ?
Quoique. N’en déplaise aux virosceptiques les plus critiques, il est peu douteux que les médicaments antiviraux protègent les lymphocytes de l’hécatombe. Depuis que l’AZT a été dilué dans le cocktail des trithérapies, l’empoisonnement massif a cessé et les malades bénéficient réellement de leurs traitements médicamenteux. S’ils ne les prennent pas, leur taux de CD4 replonge et les graves ennuis de santé recommencent. Lorsqu’elle a mené son enquête chez les « sérodissidents » (Néosanté n°53), la journaliste Pryska Ducoeurjoly a certes interviewé quelques sidéens ayant abandonné leurs traitements et semblant bien se porter, mais elle en a aussi rencontré plusieurs qui étaient totalement dépendants de leurs médicaments pour survivre. Les deux que je connais sont dans cette situation : malgré une hygiène de vie irréprochable, ils ont dû se résoudre à consommer la triple potion antivirale pour sauver leur peau.
Est-ce à dire que le VIH est bien la cause de leurs tourments ? Ce n’est pas, vous vous en doutez, ma lecture des choses. Comme déjà dit, le dogme pasteurien repose sur l’escroquerie des tests antigéniques et sur la faible fiabilité des tests sérologiques basés sur la réaction du sang à une protéine « recombinante » produite en laboratoire. Soit dit en passant, la présence d’anticorps signalait traditionnellement qu’une infection avait été surmontée mais depuis le sida, la séropositivité est devenue une sentence négative aux yeux des infectiologues : allez comprendre ! Ceux-ci justifient le succès des antiviraux par le fait qu’ils empêcheraient le virus de se répliquer. C’est oublier un peu vite que ces molécules chimiques sont de puissants anti-inflammatoires et qu’elles fonctionnent par inhibition de la protéase, l’enzyme qui permet d’assimiler les protéines.
Or que sont les protéines, sinon des nutriments indispensables à la croissance, à la réparation des tissus, au transport de l’oxygène et à tout processus de convalescence ? Je formule l’hypothèse que la trithérapie sauve des vies parce qu’elle freine précisément la phase de guérison de la maladie, phase qui est toujours périlleuse et qui, dans le cas du sida, est extrêmement dangereuse. Jusqu’à preuve du contraire, la solution consistant à ratiboiser l’immunité pour reconstruire l’identité à partir de zéro est tout bonnement impossible. À l’inverse de la toute grande majorité des maladies, la dépression immunitaire sévère semble avoir pour finalité biologique d’abréger la vie.
Les immunodéficients profonds ne sont cependant pas condamnés à endurer les lourds effets secondaires des antiviraux jusqu’à ce que mort s’ensuive. Comme je l’ai déjà souligné dans Néosanté, certains malades du sida qui reçoivent une greffe de cellules souches pour traiter un cancer sont déclarés guéris sur le plan immunitaire. Il y a eu le célèbre « patient de Berlin » en 2008 mais la littérature médicale a recensé depuis lors six autres cas de rémission spectaculaire. Preuve est ainsi faite qu’une intervention sur la moelle osseuse, et donc sur la fabrication du sang, peut résoudre la problématique immunologique.
Parce que le virus est bloqué par les cellules souches du donneur ou parce que le receveur est ainsi débarrassé de son mauvais sang ? C’est évidemment la deuxième explication qui a mes préférences. À l’avenir, on découvrira peut-être des techniques plus légères pour procéder à la « réinitialisation » des cellules sanguines. Voire des parcours psychothérapeutiques permettant d’arriver au même résultat. En attendant, on peut déjà se réjouir de l’excellente nouvelle : les programmes de mort transmis à la naissance ne sont pas indélébiles.
Yves Rasir