Non, je ne suis pas dyslexique et je n’ai pas écrit mon titre à l’envers : ce n’est pas une vieille dame qui est morte du sida, c’est la grande escroquerie du sida qui vient de recevoir un coup fatal de la part d’une vieille dame. Âgée de 82 ans, cette citoyenne libanaise souffrait d’une insuffisance rénale terminale et elle s’est présentée pour une hémodialyse dans un hôpital de Beyrouth. Comme le raconte l’étude de cas qui lui a été consacrée, les paramètres vitaux de la patiente ont été mesurés lors de son admission. La tension artérielle, la fréquence cardiaque et respiratoire, la saturation en oxygène et la température corporelle étaient dans les limites normales. L’auscultation et des analyses de routine n’ont révélé aucun nouveau signe pathologique.
Avant le début du traitement et comme le veut le protocole, un test sérologique (ELISA) de dépistage du VIH a été réalisé et il s’est avéré négatif. En l’absence de contre-indication, l’épuration du sang par dialyse a donc été entamée. Sept mois après le début du traitement et conformément aux directives en vigueur au Liban, un deuxième test a cependant été effectué et, cette fois, il s’est révélé positif ! Comme on l’imagine aisément, cette auguste octogénaire n’avait pourtant pas le profil d’une sidéenne potentielle. Elle n’était plus sexuellement active depuis un bon bout de temps, ne consommait pas de drogue, ne voyageait pas et n’avait jamais reçu de transfusion sanguine. Que s’était-il passé ? Comment diable le satané virus de l’immunodéficience humaine avait-il pu s’introduire dans son organisme ?
Le coupable était…vaccinal
Interrogée, la patiente a déclaré ne présenter aucun symptôme inédit. Elle n’avait pas de fièvre, n’avait pas perdu de poids, ne souffrait pas de sueurs nocturnes, de frissons, ni d’aucun autre signe clinique révélateur d’un dysfonctionnement immunitaire. Les résultats des examens de laboratoire demeuraient normaux. Depuis le début de la dialyse, elle n’avait pas développé de maladie grave pouvant donner un résultat faussement positif au test. L’équipe soignante a envisagé qu’une maladie auto-immune, une tumeur maligne ou une infection récente avait pu fausser le dépistage HIV mais toutes ces pistes ont été écartées après des investigations complémentaires.
Alors, quid, d’où venait cette séropositivité inattendue et incongrue ? C’est en vérifiant le statut vaccinal de la vieille dame que les médecins ont eu la puce à l’oreille : elle avait reçu 4 mois plus tôt la dernière dose de rappel du vaccin covid, et 45 jours auparavant le vaccin Hépatite B et le vaccin contre la grippe. Était-ce la raison de sa séroconversion ? Les auteurs de l’étude n’en ont pas la preuve formelle mais ils en sont persuadés. Quatorze semaines après le résultat positif au test ELISA, un test PCR s’est révélé négatif et aucun autre test n’avait été réalisé dans l’intervalle. Autrement dit, le suspect vaccinal n’a pas été pris en flagrant délit mais la coïncidence temporelle est telle que sa culpabilité ne fait guère de doute : c’est bien l’administration d’un ou plusieurs vaccins qui a fait réagir erronément le test VIH.
Pour les auteurs, c’est l’injection antigrippale qui fait office de suspect principal. « Les résultats faussement positifs aux tests de dépistage du VIH après une vaccination antigrippale sont aujourd’hui rares. Cependant, avec l’évolution des formulations vaccinales, une réactivité croisée inattendue demeure une préoccupation potentielle. Ce cas souligne l’importance de reconnaître ce phénomène afin de prévenir les erreurs de diagnostic et l’anxiété des patients », écrivent-ils dans leurs conclusions. Et ils ajoutent qu’il est nécessaire de « poursuivre les recherches sur l’interférence persistante entre les vaccins et les anticorps dans les populations vulnérables ». Autrement dit, la science médicale vient d’avouer que les tests VIH étaient peu spécifiques et qu’ils pouvaient fréquemment se tromper d’anticorps. On savait déjà que les tests moléculaires ne valaient pas tripette, on sait désormais que les tests sérologiques ne valent guère mieux.
Une épidémie de tests
En réalité, on le sait ou devrait le savoir depuis longtemps. Depuis 1983 exactement. Dès que le duo d’illusionnistes Robert Gallo/Luc Montagnier a décrété cette année-là qu’un rétrovirus banal était la cause des dépressions immunitaires observées essentiellement dans les milieux gays et dès que le tandem franco-américain a fait sauter la banque en percevant des royalties sur les tests, la communauté médicale s’est aperçue que ces outils de dépistage péchaient par leur spécificité imparfaite et leur trop grande sensibilité. Officiellement, les faux positifs ne représentaient qu’une fraction des tests effectués mais il est certain que leur nombre était beaucoup plus important. Comme le souligne l’étude de cas, c’est monnaie courante puisqu’un embryon de cancer, une maladie auto-immune silencieuse ou n’importe quelle infection virale ou bactérienne préalable peut suffire à faire réagir le test.
Ce qu’elle ne dit pas, c’est que bien d’autres situations – par exemple une simple allergie ou une grossesse – peuvent également susciter une « réaction croisée » des anticorps et entraîner une détection faussement positive au VIH. Résultat, on obtient une épidémie de cas qui ne correspond nullement à la réalité sanitaire. Cela vous rappelle quelque chose ? Je suppose que oui : la grande mascarade Covid-19 illustre parfaitement comment on peut fabriquer une pandémie à partir de rien. Au début, les autorités affirmaient que seuls 1,8 % des test PCR étaient faussement positifs, ce qui est déjà beaucoup puisque le dépistage était massif et répétitif. Avec un million de tests, vous aviez déjà 18 000 covidés imaginaires. Avec cent millions d’écouvillonnages des fosses nasales, vous aviez votre pseudo pandémie mondiale. Mais comme je le signalais la semaine dernière, une étude allemande et suisse vient de montrer que seuls 14 % des test PCR positifs correspondaient à une infection réelle !
Le sida procède de la même mystification que le covid. Dans un premier temps, on a testé plein de gens susceptibles d’héberger le virus et on a pu faire croire qu’il provoquait l’immunodéficience puisque de nombreux malades étaient séropositifs. Dans un deuxième temps, on a employé – non pas un vaccin – mais un médicament extrêmement toxique (l’AZT) pour les achever. Le tour était joué et la fausse pandémie de sida était sur les rails. Dans un troisième temps, il suffisait de diluer le poison dans un cocktail beaucoup moins létal appelé « trithérapie », de constater une chute de la mortalité et de bétonner ainsi la croyance dans un nouveau fléau infectieux. Magnifique business-plan dans le chef de la pharmafia !
Entretemps, les plandémistes avaient peaufiné leur narratif en répandant la fable que l’Afrique était ravagée par le sida, ce qui n’était nullement le cas et ne s’est jamais produit. Quand on sait que le test VIH peut réagir à beaucoup d’autres pathologies endémiques sur le continent africain, comme le paludisme, la tuberculose, l’hépatite ou la dysenterie, on comprend mieux comment la supercherie a opéré. Et maintenant qu’on sait que les vaccins peuvent aussi déclencher une séropositivité fictive, on peut définitivement oublier la légende du sida africain. Si cela vous intéresse de décrypter cette immense « sidarnaque », je peux vous recommander quatre ouvrages encore trouvables : « L’invention du virus du sida », du rétrovirologue Peter Duesberg, « Sida : supercherie scientifique et arnaque humanitaire », du journaliste Jean-Claude Roussez, « La théorie VIH du sida, incohérence scientifique », de la doctoresse et mathématicienne Rebecca Culshaw, et « Virus mania », ouvrage collectif rédigé notamment par les Dr Sam et Mark Bailey. Ces quatre bouquins sont parus chez l’éditeur Marco Pietteur.
Dans ma bibliothèque, j’ai aussi retrouvé le livre « Le sida en Afrique », qui est un compte-rendu du colloque organisé au Parlement Européen par le député Paul Lannoye le 8 décembre 2003. J’y étais et j’ai vu de mes yeux et entendu de mes oreilles Luc Montagnier confesser que le test PCR ne détectait pas forcément des particules virales mais pouvait réagir à des fragments cellulaires et des débris protéiques, ce qui était la thèse des dissidents présents à ce congrès. Plus tard, le futur prix Nobel admettra que le VIH n’était pas pathogène en soi et qu’il avait besoin de « cofacteurs » pour exprimer sa pathogénicité. Dans le documentaire « House of numbers » (2009), il déclare carrément que le terrain prime sur l’agent infectieux et que moyennant la correction des carences nutritionnelles, l’Afrique pouvait être débarrassée du sida. Au lieu de s’extasier sur son pedigree virologique, les admirateurs de Montagnier feraient bien d’applaudir la belle évolution de ses opinions sur cette pathologie.
Une maladie ni nouvelle, ni contagieuse
Mais, c’est quoi, au fond, le sida ? Quelles en sont les causes réelles et les facteurs de risque avérés ? Avant de tenter de répondre à cette question, il faudrait d’abord définir ce que l’immunodéficience acquise n’est pas. Primo, elle n’est pas une maladie nouvelle subitement apparue à l’aube des années 80. Bien avant cela, l’effondrement des défenses immunitaires était déjà observé chez des personnes très âgées, atteintes de malnutrition sévère, souffrant de certains cancers (comme la leucémie) ou soumises à certains traitements médicaux (chimiothérapie, immunosuppresseurs en vue d’une greffe d’organe). Pour manifester ce syndrome, il n’est donc pas impératif d’être porteur d’un virus quelconque. En toute logique, l’émergence de l’épidémie aurait dû inciter à chercher une causalité toxique ou carentielle au lieu de privilégier la piste infectieuse.
Secundo, celle-ci est d’autant moins crédible que le sida n’est manifestement pas une maladie contagieuse et sexuellement transmissible. Si c’était le cas, les prévisions catastrophistes prévoyant une expansion exponentielle du fléau se seraient révélées exactes et tant l’Occident que l’Afrique auraient déploré des dizaines de millions de morts. En examinant les statistiques dans le rétroviseur, bien moins tragiques que celles annoncées, un Pierre Chaillot ou un Denis Rancourt seraient aujourd’hui bien en peine de trouver la moindre trace d’une propagation par contamination.
Il suffit d’ailleurs de consulter les chiffres annuels pour se rendre compte que l’hypothèse virale ne tient pas la route : tous les 1er décembre, les autorités sanitaires communiquent que des milliers de personnes ont découvert leur séropositivité par hasard et qu’elles ont été involontairement vectrices de l’infection pendant des mois ou des années. Or depuis le début du siècle, le nombre de malades symptomatiques et de séropositifs diagnostiqués au bord de l’immunodéficience reste relativement stable. Bon an mal an, il ne fait qu’augmenter ou diminuer légèrement. Si l’on y réfléchit un peu, ce n’est pas un paradoxe curieux : c’est une anomalie totalement incohérente avec la thèse de la contagiosité !
La semaine prochaine, je pointerai encore quelques failles de la théorie officielle avant de partager mon interprétation alternative et assez personnelle de la mal-a-dit appelée sida. Si j’en conteste l’explication virale, je n’en nie sûrement pas l’existence et je reconnais que la prescription de médicaments antiviraux peut être vitale. Nous verrons pourquoi.
Yves Rasir