Si vous suivez Néosanté depuis plus de cinq ans : vous savez ce que nous appelons notre « suspect ». Il s’agit de la vaccination, ou plus exactement des vaccins administrés aux personnes âgées. Dès le mois de mars 2020, dans une infolettre qui a fait le buzz, nous avons émis l’hypothèse que les campagnes vaccinales ciblant les seniors étaient probablement à l’origine de la surmortalité anormale constatée en Lombardie et attribuée au covid. Dans cette région du Nord de l’Italie, il s’était préalablement produit une mini-épidémie de méningite bactérienne et les autorités avaient décidé d’inoculer le vaccin méningocoque aux plus vulnérables, c’est-à-dire en priorité aux moins jeunes. Lancée à l’automne 2019, la campagne d’injections a coïncidé avec l’émergence de pneumonies atypiques imputées plus tard au « nouveau » virus du SARS.
Lancée sur cette piste, notre journaliste d’investigation Pryska Ducœurjoly a récolté de nouvelles informations tonitruantes. Dans un dossier publié dans le mensuel de mai 2020, notre collaboratrice révélait qu’une campagne anti-méningite avait également eu lieu dans la région de Madrid, autre épicentre de la « pandémie » coronavirale. Elle mentionnait aussi qu’une étude américaine venait de montrer que le vaccin antigrippal augmentait de 36 % le risque de contracter une infection à coronavirus. Dans un second volet de son enquête, publié en septembre 2020, Pryska signalait que les pays les plus touchés par le covid étaient aussi les pays dont les aînés étaient le plus vaccinés contre la grippe. Et dans un troisième dossier, paru en janvier 2021, elle expliquait que les phénomènes d’« interférences virales », de « remplacement épidémique » et d’« infection facilitée par les anticorps » rendaient très plausible l’implication de la vaccination influenza dans la formation des « vagues » corona.
Pour ma part, j’ai résumé le travail de Pryska Ducoeurjoly dans mon infolettre du 26 août 2020 intitulée « Le suspect est mal barré » et dans celle du 23 décembre 2020, que j’avais titrée « Notre suspect l’est plus que jamais ». Nourrir des soupçons et les étayer par un faisceau d’indices ne suffisent cependant pas à coincer un suspect. Pour prouver sa culpabilité, il eût fallu que la justice s’empare de nos révélations, que des experts influents prennent le relais et que des médias plus puissants que nous approfondissent l’enquête, ce qui n’est jamais arrivé. Il eût fallu également que la fausse piste du coco évadé d’un labo ne vienne pas parasiter l’état du dossier. Or, au lieu de se focaliser sur les éléments tangibles accablant les vaccins, la presse alternative a mordu à l’hameçon viral et s’est empressée de croire à la fiction du gain de fonction…
Le vaccin anti-pneumonie augmente le risque de pneumonie
Les choses vont-elles changer et le vent va-t-il tourner ? C’est à espérer. Il s’avère en effet que notre suspect revient à l’avant-plan de l’actualité par le biais de récentes recherches et analyses scientifiques. Il y a d’abord cette étude explosive publiée le 21 octobre dernier dans la revue BMC Infectious Diseases. Réalisée en Catalogne (Espagne) auprès de 2 234 003 adultes âgés de 50 ans et plus, elle révèle que les personnes vaccinées avec deux vaccins antipneumococciques (le VPC13 ou le VPS23) présentent un risque significativement plus élevé d’hospitalisation pour pneumonie et de décès lié à la pneumonie, comparativement aux sujets non vaccinés. Et ce, même après ajustement des données en fonction de l’âge, du sexe, des comorbidités et de la vaccination antigrippale antérieure.
Pour le vaccin conjugué PCV13, les chercheurs espagnols ont établi un risque 1,83 fois plus élevé de pneumonie à pneumocoque, un risque 1,55 fois plus élevé de pneumonie toutes causes confondues, et un risque 1,91 fois plus élevé de décès lié à une pneumonie toutes causes confondues. Pour le vaccin polysaccharidique PSV23, les scientifiques ont noté une risque 1,21 fois plus élevé de développer une pneumonie à pneumocoque et un risque 1,24 fois plus élevé de contracter n’importe quel type de pneumonie. Ce deuxième vaccin n’aggravait pas le risque de décéder mais il n’offrait pas non plus l’avantage de réduire la mortalité. Même parmi les groupes pour lesquels la vaccination est le plus fortement recommandée – notamment les personnes âgées de 65 ans et plus, les personnes immunodéprimées ou atteintes de maladies chroniques cardiaques, pulmonaires ou métaboliques – aucun effet protecteur significatif n’a été observé.
Ça signifie qu’eu lieu de prévenir la pneumonie, la vaccination antipneumococcique est associée à une augmentation mesurable des hospitalisations et des décès liés à cette maladie. Les auteurs de l’étude confessent d’ailleurs que leurs résultats « soulèvent de sérieuses inquiétudes quant à l’efficacité et à l’impact sur la santé publique » des programmes de vaccinations destinés aux adultes. Depuis 2019, année où la cohorte catalane a commencé d’être observée, de nouveaux vaccins conjugués ont partiellement remplacé les produits incriminés. Mais les nouveaux vaccins reposent sur la même plateforme biologique qui utilise la même protéine porteuse dérivée de la diphtérie, emploie le même adjuvant à base d’aluminium et part du même sérotype en y ajoutant de nouveaux. En d’autres termes, leur composition et leur mécanisme de stimulation immunitaire demeurent identiques. Selon les chercheurs, les dangers du PCV13 et du PSV23 pourraient persister, voire s’amplifier avec les nouvelles générations de vaccins largement déployées.
Ce qui interpelle surtout, c’est que ce vaccin dirigé contre les infections à pneumocoques favorise toutes sortes de pneumonies, donc même les pneumonies virales et les pneumonies bactériennes étrangères au pneumocoque. Or en présence de toute pneumopathie d’origine infectieuse, il est hautement recommandé aux médecins de prescrire des antibiotiques. Vous suivez mon regard ? C’est précisément ce qui n’a pas été fait au printemps 2020. Comme l’a exposé Eusèbe Rioché dans son ouvrage « Covid-19, guerre ouverte contre les peuples », les ventes de médicaments antibiotiques se sont effondrées en plein pic épidémique. Idem pour les antifongiques, les antithrombotiques et les corticoïdes recommandés en cas de complications. Non seulement les aînés ont été fragilisés par des vaccins dangereux, mais les gestionnaires de la « crise sanitaire » ont fait en sorte qu’ils ne reçoivent pas les soins appropriés. Voilà comment on fabrique une pandémie…
Le vaccin antigrippe augmente le risque de grippe
Ce qui est vrai pour le vaccin anti-pneumonie l’est aussi pour le vaccin antigrippe : celui-ci peut augmenter le risque d’attraper la grippe ! C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude choc effectuée par la célèbre Cleveland Clinic (Ohio), l’un des hôpitaux les plus réputés des États-Unis. Les chercheurs ont suivi plus de 53 000 professionnels de santé tout au long de la saison grippale 2024-2025 et le résultat est sans équivoque : les soignants vaccinés ont contracté la grippe plus souvent que les non-vaccinés. Après ajustement pour les variables confondantes, les analyses montrent que les personnes vaccinées présentaient un risque accru de 26,9 % de contracter la grippe. Autrement dit, l’efficacité vaccinale était négative, ce qui signifie que le vaccin n’a pas été simplement inefficace mais qu’il a été contre-productif.
Certes, la Cleveland Clinic s’est défendue énergiquement d’avoir renié son militantisme pro-vaccinal. Leur étude ne portait pas sur la population générale, elle ne mesurait pas les bénéfices du vaccin sur les formes de grippe sévère et elle a seulement montré que l’année dernière, les vaccinés en bonne santé de la cohorte suivie étaient davantage susceptibles de contracter la grippe que les non-vaccinés. Mais c’est déjà énorme puisque ça indique que bon an mal an, le vaccin censé prémunir contre la grippe peut augmenter son incidence au lieu de la diminuer. Or que s’est-il passé à l’automne 2020 ? Comme l’a bien démontré Pierre Chaillot dans son ouvrage « Covid-19 : ce que révèlent les chiffres officiels », la prétendue « deuxième vague » covidienne démarre exactement au moment où l’on vaccine les vieux contre l’Influenza. Lequel vaccin, rappelons-le encore une fois, augmente de 36 % le risque de « choper » une infection à corona. Il est de plus en plus clair que la vaccination des aînés perturbe leur immunité et les expose à souffrir davantage de syndromes grippaux. À l’automne 2020, il suffisait alors de remplir la coque-vide pour prolonger la grande illusion pandémique…
Ce scénario est d’autant plus probable qu’il y avait un précédent. Dans son dernier et percutant article contre l’obligation vaccinale antigrippale, la microbiologiste Hélène Banoun rappelle notamment cette étude de 2018 montrant que les vaccinés contre la grippe excrètent 6 fois plus de particules virales que les non-vaccinés lorsqu’ils sont infectés. Hélène en déduit que les vaxxés sont plus susceptibles de contaminer les autres, mais cela me semble abusif. Tout ce qu’on peut en conclure, c’est que les injectés infectés produisent six fois plus de virus que les non-injectés, ce qui traduirait plutôt une détérioration accrue de leur terrain. Si l’on souscrit à la théorie de Jeff Green sur la fonction enzymatique des virus (Voir Néosanté n°134 et Néosanté n°145), c’est parfaitement logique. Dans son papier, la chercheuse indépendante mentionne surtout une quadruple étude canadienne qui vaut son pesant d’or et que j’avais personnellement zappée : parue en 2010, cette étude en quatre parties indique que le vaccin antigrippal administré à l’automne 2008 était associé à un risque accru de développer la grippe pandémique (H1N1) au printemps 2009 !
L’étude ne montre pas que les vaccinés ont été plus nombreux à remplir les hôpitaux et les cimetières. Mais elle montre bien que les receveurs du vaccin saisonnier avaient un surrisque (évalué entre 1,4 et 2,5) de manifester des symptômes grippaux nécessitant des soins médicaux. Et nous y revoilà ! Il y a 16 ans, les médecins avaient toujours la liberté de prescrire et de soigner. Il y a 6 ans, les soins de première ligne ont été court-circuités. C’est toute la différence entre les deux fausses pandémies ! Concernant la grande mascarade covidienne, cette étude canadienne vient encore conforter l’analyse qui est la mienne et qui transpirait des écrits de Pryska Ducœurjoly, à savoir l’évidente responsabilité de différents vaccins gériatriques dans le prétendu fléau coronaviral. Avec les études espagnole et américaine mentionnées ci-dessus, ce travail méconnu nous donne encore plus raison d’avoir traqué le suspect. Ce dernier ne peut plus nier et il serait plus que temps qu’il passe à table. En attendant ses aveux, il serait hautement souhaitable de le mettre à l’ombre et hors d’état de nuire.
Yves Rasir