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Cocorico ! Une nouvelle étude française menée dans plusieurs hôpitaux de Paris vient de révéler pourquoi la dexaméthasone – une hormone corticoïde de synthèse – réduit significativement le risque de covid sévère : le médicament n’agit pas seulement comme anti-inflammatoire général mais il protège également les vaisseaux sanguins contre les troubles de la coagulation, causes majeures des complications covidiennes. Dans le groupe des patients en détresse respiratoire aigüe, les chercheurs hexagonaux ont mis en évidence que la dexaméthasone prévenait les lésions endothéliales et que les malades non traités avec cette molécule développaient plus souvent des thromboses veineuses fatales. 

C’est l’intubation qui a décimé

Il se confirme ainsi qu’administrer des corticostéroïdes pouvait littéralement sauver la vie des covidés sévèrement atteints. C’est ce que les premières études d’observation indiquaient dès le printemps 2020, et c’est d’ailleurs la stratégie thérapeutique qui est habituellement suivie à l’hôpital en cas d’infection potentiellement létale. Contre les méchantes grippes et pneumonies nécessitant l’appoint d’oxygène, les protocoles hospitaliers classiques prévoient en effet d’administrer la dexaméthasone par voie orale ou parentérale : rien de neuf sous le soleil des épidémies hivernales !

L’étude française ne fait donc qu’enfoncer une porte ouverte : il est connu depuis longtemps que la cortisone peut faire merveille en cas de pathologie infectieuse affectant durement les poumons. Pour preuve, voici une méta-analyse publiée en 2017 par la Collaboration Cochrane. Elle indique sans ambiguïté que la corticothérapie par voie intraveineuse ou sous la forme de comprimés réduit drastiquement le risque de décès chez les adultes ayant développé une « PC sévère », c’est-à-dire une pneumonie bactérienne grave contractée avant leur admission. Les 28 études passées au crible montrent qu’il suffit de traiter 18 patients pour éviter une issue fatale, ce qui traduit une remarquable efficacité du traitement. 

Évidemment, ce genre d’approche est difficilement compatible avec la mise sous respirateur artificiel : la cortisone ayant malheureusement un effet immunodépresseur, il est trop risqué de l’utiliser sur des patients intubés qui sont déjà beaucoup plus à risque de contracter une pneumonie nosocomiale. Les malades hospitalisés durant la « première vague » ont par conséquent subi une double peine : ils ont été massivement placés sous ventilation mécanique et ils ont de la sorte été privés du traitement le plus indiqué en cas de grande détresse respiratoire. Combien de morts imputables à la peur panique du virus et à ce déni de soins adéquats ? Difficile à estimer mais il va de soi que leur nombre fut colossal à l’échelle mondiale. En Italie, la virologue Maria Rita Gismondo a récemment déclaré devant une commission d’enquête parlementaire que la surmortalité enregistrée en Lombardie pouvait être mise au passif de la ruée sur les ventilateurs. 

Pour rappel, les États-Unis et l’OTAN ont d’emblée préconisé et fourni ce type d’appareils afin de lutter contre la pseudo pandémie. Dans cet article de l’Agence France Presse daté du 20 mai 2020, on apprend que le Département d’État avait déjà fourni plus de 15 000 respirateurs à plus de 60 pays et qu’elle devait même en livrer 200 à la Russie ! On y apprend aussi que l’administration Trump s’est inquiétée de la pénurie de machines et qu’elle a donné l’ordre d’en accélérer la production. À la vitesse de l’éclair ? Il est en tout cas très clair que le président américain de l’époque n’a pas seulement joué un rôle prépondérant dans le développement supersonique des injections géniques : il était déjà à la manœuvre pour intuber un maximum de gens et faire de l’argent avec cette technique médicale mortelle. Très curieusement, c’est seulement en septembre 2020 que l’OMS a mis en garde contre le recours hâtif à la respiration artificielle et qu’elle a recommandé la dexaméthasone…

Une hormone très hamérienne

Indirectement, l’étude française apporte de l’eau au moulin de Néosanté  et de la frange virosceptique de la résistance : si nouveau virus pathogène il y avait, les vieux remèdes naturels de la grippe (vitamine D, zinc, quercétine…) et les traitements classiques des pneumopathies (antibiotiques, anticoagulants, cortisone…) n’auraient pas si bien marché. Je rappelle encore une fois que les médecins ayant soigné sans recourir aux « traitements précoces » (hydroxychloroquine, ivermectine, dioxyde de chlore…) ont eu d’excellents résultats. En Belgique, par exemple, le Dr David Bouillon n’a déploré aucune victime dans sa patientèle pourtant très majoritairement composée de personnes âgées. Mais il faisait doser les D-dimères et agissait immédiatement contre le risque thrombotique ou embolique.

Le succès avéré de la dexaméthasone renforce également notre scepticisme envers la thèse du virus « augmenté » en labo et relâché accidentellement ou volontairement. Si c’était vrai, l’hormone stéroïdienne ne serait pas aussi efficace pour désarmer le présumé agresseur viral et juguler les complications du covid. Tout porte décidément à croire que les interventions iatrogéniques (paracétamol, remdésivir, intubation…), l’interdiction de soigner en première ligne et les mesures sanitaires elles-mêmes ont engendré ex nihilo une pandémie imaginaire. Rappelons à cet égard que la mortalité toutes causes fut à peine moindre en janvier 2025 (8,4 % en France) que durant l’année 2020 (9,1% en France), ce qui prouve bien que la coque-vide-19 n’est pas plus redoutable que la grippe ordinaire, si tant est que ces deux syndromes grippaux soient discernables. Au diable les épouvantails viraux et leurs variants de cinéma ! 

La recherche parisienne conforte surtout la ligne éditoriale de notre « revue de santé globale » axée essentiellement sur la Médecine nouvelle du Dr Hamer (M.N.G.). Pourquoi ? Parce que le génial médecin allemand n’a pas seulement découvert que les maladies découlent en grande majorité de chocs émotionnels. Dans sa « deuxième loi biologique de la nature », il a également énoncé que les maladies évoluent toujours en deux phases et que les symptômes surviennent généralement durant la seconde phase, lorsque le conflit causal est résolu et que le corps s’autorépare. Parmi ces signes cliniques, il y a bien sûr l’inflammation aigüe, laquelle peut entraîner la mort en provoquant des œdèmes dans les tissus et les vaisseaux.

C’est pourquoi le Dr Hamer, qui était le contraire d’un charlatan irresponsable, considérait la cortisone comme un médicament essentiel et la prescrivait régulièrement. En tempérant la réaction inflammatoire, cette hormone permet à l’organisme de traverser la phase critique du processus de guérison, un cap d’autant plus périlleux que le stress déclenchant a été long et intense. La corticothérapie allonge le temps de la réparation post-conflictuelle mais elle peut s’avérer salvatrice. S’il avait vécu jusqu’en 2020 (il est décédé en 2017), il est certain que le Dr Hamer aurait été le premier à mettre sous cortisone les covidés sous-oxygénés. 

Georges Ceulemans l’avait dit aussi

Si le stéroïde de synthèse sauve des vies, c’est parce qu’il se substitue au cortisol (nom scientifique de la cortisone) naturellement sécrété par les deux glandes surrénales (situées au-dessus des reins) et qu’il en décuple l’action bienfaitrice. Or qu’est-ce qui épuise les surrénales et les empêche de produire l’hormone salutaire en quantité suffisante ? Le stress, encore et toujours lui. Depuis les travaux fondateurs d’Hans Selye, la science médicale connaît parfaitement le mécanisme physiologique de l’épuisement surrénalien : en réponse aux stimuli « stresseurs », l’hypothalamus alerte l’hypophyse qui, à son tour, incite les surrénales à s’hypertrophier et à produire davantage de corticostéroïdes. En cas de stress intense et prolongé, ce processus endocrinien s’assèche et les deux glandes, au bout du rouleau, finissent par déclarer forfait.

Pendant que le médecin hongrois exilé au Canada faisait ces retentissantes découvertes endocrinologiques, un chirurgien belge spécialisé dans le cancer colorectal faisait beaucoup plus discrètement un constat troublant : tous les patients cancéreux qu’il opérait dans le bas-ventre avaient des glandes surrénales complètement atrophiées ! Intrigué par le phénomène, il interrogea systématiquement les malades et découvrit qu’ils avaient tous vécu un stress très important (deuil, séparation, accident …) dans les mois précédant l’apparition de la tumeur. Son nom ? Georges Ceulemans. Il a partagé ses trouvailles dans le livre « Le cancer : pour qui, pourquoi, comment » publié à Bruxelles en 1987. 

Comme je l’ai raconté dans une infolettre de 2016, j’ai découvert cet ouvrage et son auteur grâce à un lecteur de Néosanté. Et j’ai été tellement épaté par le parcours et le discours de Ceulemans que j’ai décidé de scanner son livre devenu introuvable et de le diffuser gratuitement en format numérique. Vous pouvez encore le télécharger en cliquant ici. En cours de lecture, vous tomberez sur cette phrase résumant à elle seule l’immense découverte du chirurgien belge : « La naissance d’un cancer n’est pas possible en présence de surrénales de volume normal ». Et vous trouverez aussi la phrase qui revenait tout le temps dans la bouche de ses patients : « Docteur, je n’en peux plus… »

Pour les aider à retrouver du tonus glandulaire et à sécréter à nouveau du cortisol (baptisé très justement « hormone du stress » par Hans Selye), le médecin les incitait à pratiquer la natation. Pas seulement parce que l’activité physique est bonne pour le corps et l’esprit, mais aussi parce que ce sport, souvent pratiqué à l’époque dans des piscines non chauffées, permettait de s’exposer au froid. Pour Ceulemans, cette pratique hormétique était particulièrement propice à la vitalité des surrénales et à la santé globale. Chez les patients en récidive ou en bout de course, celui que j’ai surnommé le « Hamer belge » prescrivait de la prednisolone, qui est une autre forme de cortisone. Selon son témoignage, il arrivait ainsi à prolonger la vie de nombreux cancéreux condamnés. Il est aujourd’hui admis que les corticostéroïdes peuvent aider à dompter certains cancers et on sait aussi que la prise d’anti-inflammatoires contribue à une meilleure longévité. La cortisone de synthèse est peut-être ce que la chimie pharmaceutique a inventé de meilleur. Ou de moins pire.

Comment la stimuler naturellement 

Car il ne faut pas se bercer d’illusions : outre son dangereux effet immunodépressif, l’hormone synthétique est aussi une béquille qui empêche les surrénales de marcher normalement. À force de se substituer à la cortisone naturelle, sa forme artificielle finit par nécroser les glandes productrices. C’est le gros défaut de tous les traitements hormonaux et c’est l’effet secondaire majeur de certains puissants médicaments comme le Médrol. Lorsqu’on n’est pas malade, il est vivement conseillé de s’en tenir à la forme la plus naturelle (l’hydrocortisone) et de la prendre à doses physiologiques. Il est surtout préconisé de stimuler naturellement la production endogène de cortisol. 

Comment ? L’alternance de chaud et de froid est sans doute un bon moyen de se secouer les surrénales. Depuis que Ceulemans a écrit son livre, il s’est confirmé que l’exercice physique modéré et régulier favorise le tonus surrénalien. Durant les trois dernières décennies, il est également apparu qu’une alimentation équilibrée aide les glandes à mieux fonctionner. Mieux : l’alimentation anti-inflammatoire (riche en végétaux et en acides gras oméga-3, pauvre en gluten, produits laitiers et sucres ajoutés) semble particulièrement favorable à la fonction surrénalienne. Comme celle-ci est affectée par le stress, il va de soi que la gestion de celui-là s’impose : le yoga, la méditation et les techniques de respiration sont des alliées sûres de notre cortisone intérieure.

La pharmacie de la Nature possède également un atout de taille : le bourgeon de cassis. Selon les spécialistes en gemmothérapie, cet embryon végétal est en effet un puissant adaptogène, ce qui signifie qu’il aide le corps à s’adapter au stress et à maintenir l’équilibre hormonal. Il agit directement sur les glandes surrénales, aide à réduire l’inflammation et à réguler la réponse immunitaire. En phytothérapie, la réglisse est mentionnée comme ayant des propriétés anti-inflammatoires comparables à celles de la cortisone. À défaut de préserver de la mort comme le dexaméthasone, ces différents outils naturels favorisent le mieux-vivre et participent probablement à la prévention du cancer puisque Hamer et Ceulemans en ont identifié le coupable principal, à savoir le stress aigu prenant au dépourvu.

Yves Rasir

2 commentaires

  • JUST dit :

    voilà qui m’interroge…j’ai lu, entendu dire souvent que la cortisone était un vrai poison avec des effets secondaires sur le long terme plutôt dangereux…sportif, suivant le cyclisme en particulier, le pratiquant depuis des décennies comme cyclo…j’ai pu observer chez les pros des conséquences plutôt pathologiques…besoin que l’on m’explique…je crois surtout aux soins naturels…nous nous soignons depuis plus de 50 ans avec l’homéopathie, les plantes les huiles essentielles…merci de m’en dire plus

    • Yves Rasir dit :

      La cortisone n’est certainement pas une poison, elle est fabriquée par notre corps, mais, comme nous le soulignons, elle a de gros inconvénients, principalement celui d’abaisser l’immunité. Les cyclistes qui se dopent à la cortisone résistent mieux à l’effort mais ils le paient cher à moyen et long terme. Les cures médicales sont toujours les plus brèves possibles.

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