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Covid et « vide de co »

By 22 septembre 2021septembre 19th, 2024One Comment

Même si elle est d’origine toxique- ce que je crois de plus en plus -,  la grippe covid ne survient pas sur n’importe quel terrain psycho-émotionnel. Dans ses numéros de mai à juillet 2020 (n°100, n° 101 et n° 102), le mensuel Néosanté a d’ailleurs proposé plusieurs articles décodant le sens psychobiologique de ce syndrome grippal et de ses différentes manifestations cliniques. Chez les patients interrogés, le Dr Pierre-Jean Thomas-Lamotte et son équipe du CRIDOMH ont systématiquement retrouvé une situation relationnelle conflictuelle  (au travail ou dans la famille) où le ressenti de  perte d’autonomie semblait jouer un rôle prépondérant. Pour sa part, le Dr  J-C B  (médecin généraliste français qui a souhaité garder l’anonymat) expliquait que le trait caractéristique de la maladie – les microthromboses vasculaires – devait immanquablement faire songer à un « conflit de se sentir seul dans le territoire », et que la détresse respiratoire résultant des microcaillots pouvait exprimer « une impossibilité à donner et/ou recevoir de l’amour. » De leur côté, le coach de vie Wyane Frisee et le naturopathe Pierre Pellizzari avaient préalablement rappelé que les poumons étaient effectivement le siège de problématiques territoriales mais qu’une peur intense pouvait à elle seule engendrer des troubles pulmonaires et des complications dans d’autres systèmes du corps.  En résumé, j’en ai retenu  que les mesures prises par les autorités pouvaient déjà s’avérer pathogènes et que la grippe covid affectait préférentiellement les individus confrontés à une évolution péjorative de leurs relations amicales ou amoureuses. Le jeu de mots a l’air un peu idiot,  mais j’ai pris l’habitude de désigner cette mal-a-dit comme celle du « vide de co ».  Le préfixe « co »  vient du latin « cum » (avec)  et peut donc par extension désigner la compagnie, les conjoints, les copains, les collègues, bref toutes les personnes qui comptent et qui font de l’être humain un animal social.

Le  blues du confiné
 
Jusqu’à présent, je n’ai pas encore  rencontré de « covidé » qui m’ait détrompé. Dans leurs témoignages, il me semble avoir toujours perçu une sensation de solitude et de détresse relationnelle ayant précédé la somatisation. Et samedi dernier, je l’ai encore vérifié chez un autostoppeur que j’ai véhiculé de Liège à Bruxelles. Il faut toujours charger les gens qui font du stop car ils ne sont pas sur votre route par hasard et ils ont toujours quelques chose à nous apprendre. Ce covoitureur occasionnel s’appelle Ramiro  et est d’origine brésilienne. Dès le début de notre conversation, nous sommes entrés dans le vif du sujet parce qu’il m’a confié son soulagement de pouvoir à nouveau faire du stop. L’année dernière, il paraît que les automobilistes ne s’arrêtaient plus et Ramiro attribuait ce phénomène à la hantise du virus. Il m’a ensuite raconté « son » covid, survenu en octobre 2020. Pour lui,  ayant émigré loin de son clan familial et programmeur de métier travaillant toute la journée devant un ordinateur, le contact au sein de son entreprise était essentiel, quasiment vital. Or le deuxième confinement l’a obligé à télétravailler et à ne plus voir personne, pas même les habitués de la salle de sport qui devait fermer ses portes. Il s’est senti cruellement isolé et l’a très mal vécu. Je ne sais plus si mon voisin de bagnole a prononcé le mot « cauchemar » mais il est sûr que cette seconde assignation à résidence fut excessivement pénible pour lui. Pour un latino-américain, l’absence de chaleur humaine est déjà douloureuse en soi et Ramiro était également orphelin des petits concerts et soirées musicales rythmées par la salsa ou la bossa. En l’écoutant, j’ai eu la très nette impression qu’il était un « covidé auto-réalisé », autrement dit une victime des mesures liberticides ayant conduit à son « vide de co ». Heureusement, il a eu le bon réflexe de ne pas prendre du paracétamol pour faire baisser sa fièvre et soigner ses maux de tête. Et cinq jours après l’apparition des premiers symptômes, il avait recouvré la santé, n’étant la perte du goût et de l’odorat qui ont mis un peu plus de temps à revenir.
 
 
 
La dépression comme solution
 
Comme je lui demandais si son mal-être n’était pas antérieur à cet épisode covidien, l’auto-stoppeur m’a confié qu’il était dépressif depuis plusieurs années et qu’il était d’ailleurs sous antidépresseurs au moment où il est tombé malade. Son traitement l’a-t-il également protégé d’une forme grave ? C’est ce que pourrait en tout cas imaginer un médecin bien informé. En France, dès le début de la pandémie, le Dr Nicolas Hoertel  et le Pr Frédéric Limosin (hôpital  parisien Corentin-Celton) ont constaté qu’aucun de leurs patients hospitalisés dans leur service de psychiatrie ne développait de covid symptomatique. Et ils ont découvert que la plupart de ces patients étaient traités  par antidépresseurs. Leur équipe a mené une grande étude observationnelle portant sur 7 230 patients hospitalisés en Île-de-France pendant la première vague et ce travail a montré une association entre la prise de médicaments contre la dépression et un moindre risque de décès ou d’intubation, potentiellement réduit de 44%, voire de 74% avec la fluoxétine.   Le 14 septembre dernier, L’institut National français de la santé et de la recherche médicale  (Inserm) a publié une synthèse d’études confirmant que certains antidépresseurs pourraient être bénéfiques dans le traitement du covid. Comme de coutume, certains scientifiques viromaniaques s’emballent et  sont déjà en train de spéculer sur de prétendues vertus antivirales de cette classe de médocs. Les molécules chimiques empêcheraient l’agent infectieux de se répliquer dans l’épithélium pulmonaire. Les chercheurs les plus lucides pensent cependant que le bénéfice serait  simplement dû à leur action anti-inflammatoire,  une propriété déjà connue et de nature à tempérer la fameuse tempête de cytokines.  Quoiqu’il en soit et puisque le lien entre les événements est avéré, pourquoi ne pas envisager que la dépression elle-même soit  un facteur prédisposant à la grippe covid ? Au lieu de chercher des qualités à des produits néfastes, ne serait-il pas plus intéressant d’examiner si un terrain psycho-émotionnel dépressif ne prélude pas à l’infection ? N’est-ce pas pour cette raison que la « pandémie »  se cantonne essentiellement en Occident ? Lorsque j’ai suggéré à Ramiro que la dépression était une solution de fuite adoptée par le cerveau en cas de pression trop forte et de combat trop dur à mener pour préserver son territoire, il a réagi au quart de tour en me racontant qu’il avait précisément identifié « des personnes toxiques » dans son entourage et qu’avoir coupé les ponts  avec elles l’avait beaucoup aidé à améliorer sa mélancolie chronique. Il en était à ce stade de son parcours thérapeutique lorsque le confinement est venu le couper de son cercle relationnel et lui donner un gros coup de bambou…
 
Incohérence vaccinale
 
Je voulais vous raconter un autre cas me confortant dans l’idée que le covid matérialise un ressenti de « vide de co ».  Mais j’assistais hier soir  à Bruxelles au tournage d’une émission  exceptionnelle de La Une TV (la nouvelle chaîne créée par Ricardo Boutry)  et je suis rentré très  tard dans la nuit. Je  vais  donc plutôt me reposer un peu au soleil  et je vous ferai ce récit la semaine prochaine. Avant de vous laisser, je ne résiste cependant pas à l’envie de partager une autre confidence de Ramiro : il a effectué deux prises de sang depuis son covid et la deuxième indiquait que sa réponse immunitaire (du moins celle évaluée par la présence d’anticorps) était plus forte que lors de la première. Contrairement à ce qu’on nous dit, l’immunité naturelle peut donc se bonifier  avec le temps et non nécessairement s’étioler ! Mais le plus dingue, c’est que son médecin l’a quand même convaincu de se faire vacciner, et avec deux doses par-dessus le marché. Je n’ai pas voulu inquiéter l’autostoppeur mais je lui ai quand même glissé  avec délicatesse que c’était un peu risqué  en raison du phénomène ADE  (infection facilitée par les anticorps) et que même des provaxs acharnés décommandaient la double injection pour les anciens malades rétablis. Or justement,  le frère de Ramiro a  lui aussi développé les symptômes, a également subi un examen sérologique positif et n’a reçu quant à lui qu’une seule dose du vaccin Pfizer, la faculté ayant déconseillé de lui administrer la deuxième. La différence est que le frangin n’habite pas en Belgique mais à Berlin, où la rigueur germanique rime visiblement mieux avec  la sagesse hippocratique. En tout état de cause, cela montre que la patascience vaccinaliste navigue à vue et que le soi-disant « consensus scientifique » varie de pays à pays. J’espère que Ramiro ne payera pas  cher  l’hystérie vaccinaliste prévalant dans son pays d’accueil. Signe  parmi d’autres  de la folie belge,  certaines écoles affrètent des bus scolaires pour emmener les gosses en excursion de vaccination : c’est une des choses que j’ai apprises hier soir grâce à Ricardo et ses invités. Ne manquez pas la diffusion de ce grand débat sur le site de la Une Tv car les intervenants ont fait littéralement un tabac.

One Comment

  • Pauline dit :

    En France aussi, des bus scolaires emmènent les ados de collèges et lycées se faire vacciner en masse dans les centres de vaccinations. Je ne sais pas quel budget est utilisé pour ce transport, mais en tout cas, c’est bien pris sur le temps scolaire. En milieu rural, ça demande 1/2 journée par session vaccinale.

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