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Décodage biologique des maladiesdossiernouveau paradigme médical

LA MALADIE COMME VOIE DE GUERISON

By 12 novembre 2015mars 27th, 2023No Comments

De plus en plus nombreux sont ceux qui admettent aujourd’hui que la maladie est la juste réponse -analogique- de notre cerveau biologique à un stress vécu comme ingérable. Mais à travers son concept, la Bioanalogie, Jean-Philippe BREBION nous propose d’élargir encore notre regard. En effet, ayant travaillé pendant plus de quarante ans sur ce qu’exprime la maladie, il lui est apparu de plus en plus clairement que nos pathologies sont la révélation concrétisée de ce qui n’est pas – pas encore – mis en lumière dans notre Conscience : elles révèlent notre Être profond. Ainsi, la Bioanalogie se présente comme une approche d’unification dans laquelle nos « mal-être » comme nos maladies deviennent de précieux indicateurs nous permettant d’accéder à notre « Talent » personnel, créateur de vie. Cette vision fait des émules et nombre de thérapeutes axés jusqu’ici sur l’étude du « conflit » pour la lecture des maladies s’ouvrent à l’idée de la non-dualité énoncée par la Bioanalogie. Dans ce dossier, Jean-Philippe BREBION nous expose pourquoi il considère la maladie comme un « maître », un guide révélant une créativité non exprimée et, en cela, comme une véritable Voie de guérison.

Tout au long de mon cheminement, aussi bien personnel que professionnel, j’ai nourri la certitude que les événements de notre vie, et donc nos maladies, avaient non seulement un sens, mais qu’ils étaient l’expression physique de notre conscience. En d’autres termes, depuis toujours, ma conviction profonde est que toutes nos pathologies sont des messagères de notre âme. Dans cette optique, le symptôme – sorte d’interface avec la Conscience – est, comme nos maladies, au service de la révélation de notre Être. C’est ce que j’enseigne depuis des années à travers mon concept, la Bioanalogie.
Par son approche non dualiste, la Bioanalogie nous incite à mettre en conscience que ce qui s’exprime à l’extérieur est l’exact reflet de ce qui est à l’intérieur de nous. Mais comme, le plus souvent, nous ne savons pas le vivre en conscience, nous le vivons biologiquement sous forme de pathologie ou de tout autre événement personnel.
Ainsi, mes travaux en Bioanalogie se sont peu à peu orientés, non plus vers l’étude du stress ou « conflit » à l’origine de nos pathologies, mais vers la révélation d’un Principe qui, sous forme de maladie ou de tout autre événement qui nous touche, s’exprime à travers la biologie et demande à être mis en conscience pour permettre à notre Être d’évoluer.
En effet, comme je l’ai exposé dans l’Empreinte de l’âme(1), ainsi que plus récemment dans l’Evidence ou la Loi du Principe(2), il est possible de révéler le Principe – neutre – d’un événement et, ce faisant, de changer notre regard sur la vie en prenant conscience que tout ce qui nous arrive est au service de notre évolution.
Cette approche n’invalide en rien le travail sur le conflit qui peut être parfaitement justifié en termes de lecture de la maladie, mais pour moi il conduit davantage à la réparation du symptôme qu’à la véritable « guérison de l’âme » qui est la libre circulation de notre créativité. Donc, à mon sens, le conflit divise l’humain tandis que ce que j’ai nommé le « Talent créatif » l’aide à réaliser son unité.
À propos de « réparation », j’entends parfois des thérapeutes s’inspirant visiblement de la Bioanalogie qui parlent pourtant de « déprogrammation ». Je profite donc de cette présentation de mon travail pour préciser qu’en Bioanalogie, il n’est pas question de déprogrammer ou de réparer quoi que ce soit, pour la simple raison qu’il n’y a rien à déprogrammer ni à réparer. En effet, dans l’approche bioanalogique, l’axiome de base, si j’ose dire, est que tout ce que nous arrive, tout ce qui nous est arrivé jusqu’à aujourd’hui est à la perfection parce que la Loi est parfaite. C’est justement ce que nous avons à mettre en conscience car le seul choix qui nous appartienne est de reconnaître en conscience cette Loi exprimée dans l’inconscient biologique.
Il s’agit donc de cesser de chercher des réponses en donnant une valeur à ce qui s’est passé – afin de tenter de « réparer » un passé douloureux – pour se concentrer sur le présent tel qu’il est et assumer l’entière responsabilité de son incarnation. Ce qui signifie prendre sa vie en charge en cessant d’entretenir l’illusion que la cause de la souffrance est à l’extérieur de soi.
En ce qui me concerne, je ne travaille donc plus sur le conflit mais sur le Talent créatif qui s’inscrit dans l’Empreinte de naissance de chacun.
Il est important de préciser que le Principe d’un événement ou d’une maladie – et donc le Talent créatif qui en découle- fait référence à l’inconscient collectif tandis que les conflits font référence à l’inconscient individuel. Cela explique pourquoi on trouve souvent un Talent similaire pour plusieurs pathologies apparemment différentes – mais qui ont une tonalité spécifique -, de même que le fait que les conflits sont plus nombreux que les Talents.
Deux exemples basiques de Principes :
(Sur) poids : le Principe est « peser lourd » (neutre).
Ce qui exprime que je ne sais pas que ce que je suis est important. En effet, quel que soit le regard des autres, ce que je suis a du poids.
Rhume (nez bouché) : Le Principe est « ne pas ressentir ». Donc je n’ai pas à ressentir, ce qui signifie que je n’ai pas à tenir compte de ce que sentent les autres, à me soucier de leur ressenti me concernant.
Il est important de comprendre que tout ceci n’est pas un rapport de cause à effet : l’expression biologique et notre conscience sont l’expression d’une seule et même réalité ayant en commun un Principe neutre. Tout se lit hors de toute chronologie, hors du temps et de l’espace. Nous sommes dans l’ère quantique : l’ère de la conscience. C’est tout le propos de la Bioanalogie.
Mais, même si je pratique cette lecture depuis plusieurs dizaines d’années, je dois reconnaître qu’il manque encore un vocabulaire qui ne ferait aucune référence au conflit. Le vocabulaire « classique » me semble parfois inadapté, mais les mots « nouveaux » concernant ce concept n’ont pas encore réellement émergé.
Pour terminer cette présentation, je tiens à préciser que cette approche ne donne aucun pouvoir thérapeutique, ce n’est pas un outil de guérison. Elle permet simplement d’accompagner chaque personne dans le respect de son énergie et de sa vérité. D’ailleurs, le Principe ne devient « vérité » que si les mots résonnent en la personne concernée. Le cas échéant, c’est elle qui guérit, mais dans tous les cas je considère que la guérison n’appartient pas au thérapeute.
Ce que je mets à la disposition des personnes présentes à mes séminaires les fait accéder à des prises de conscience qui, le plus souvent, changent radicalement leur regard sur ce qui leur arrive. Ayant découvert le Principe des pathologies ou des événements qui les concernent, elles ont le choix entre continuer à vivre ce qu’elles vivent ou de décider d’écouter ce qui s’exprime ainsi comme un message de leur Être essentiel. Mais je ne me permets en aucun cas de les guider dans ces choix, ni d’intervenir dans leur traitement médical.
Mon rôle d’accompagnant se résume donc à être présent dans ce que je suis, à l’écoute de l’autre. C’est ce qui m’anime – ce qui me met en-vie – et correspond à ce que je me sens être profondément.

Tout au long de mon cheminement, aussi bien personnel que professionnel, j’ai nourri la certitude que les événements de notre vie, et donc nos maladies, avaient non seulement un sens, mais qu’ils étaient l’expression physique de notre conscience. En d’autres termes, depuis toujours, ma conviction profonde est que toutes nos pathologies sont des messagères de notre âme. Dans cette optique, le symptôme – sorte d’interface avec la Conscience – est, comme nos maladies, au service de la révélation de notre Être. C’est ce que j’enseigne depuis des années à travers mon concept, la Bioanalogie.
Par son approche non dualiste, la Bioanalogie nous incite à mettre en conscience que ce qui s’exprime à l’extérieur est l’exact reflet de ce qui est à l’intérieur de nous. Mais comme, le plus souvent, nous ne savons pas le vivre en conscience, nous le vivons biologiquement sous forme de pathologie ou de tout autre événement personnel.
Ainsi, mes travaux en Bioanalogie se sont peu à peu orientés, non plus vers l’étude du stress ou « conflit » à l’origine de nos pathologies, mais vers la révélation d’un Principe qui, sous forme de maladie ou de tout autre événement qui nous touche, s’exprime à travers la biologie et demande à être mis en conscience pour permettre à notre Être d’évoluer.
En effet, comme je l’ai exposé dans l’Empreinte de l’âme(1), ainsi que plus récemment dans l’Evidence ou la Loi du Principe(2), il est possible de révéler le Principe – neutre – d’un événement et, ce faisant, de changer notre regard sur la vie en prenant conscience que tout ce qui nous arrive est au service de notre évolution.
Cette approche n’invalide en rien le travail sur le conflit qui peut être parfaitement justifié en termes de lecture de la maladie, mais pour moi il conduit davantage à la réparation du symptôme qu’à la véritable « guérison de l’âme » qui est la libre circulation de notre créativité. Donc, à mon sens, le conflit divise l’humain tandis que ce que j’ai nommé le « Talent créatif » l’aide à réaliser son unité.
À propos de « réparation », j’entends parfois des thérapeutes s’inspirant visiblement de la Bioanalogie qui parlent pourtant de « déprogrammation ». Je profite donc de cette présentation de mon travail pour préciser qu’en Bioanalogie, il n’est pas question de déprogrammer ou de réparer quoi que ce soit, pour la simple raison qu’il n’y a rien à déprogrammer ni à réparer. En effet, dans l’approche bioanalogique, l’axiome de base, si j’ose dire, est que tout ce que nous arrive, tout ce qui nous est arrivé jusqu’à aujourd’hui est à la perfection parce que la Loi est parfaite. C’est justement ce que nous avons à mettre en conscience car le seul choix qui nous appartienne est de reconnaître en conscience cette Loi exprimée dans l’inconscient biologique.
Il s’agit donc de cesser de chercher des réponses en donnant une valeur à ce qui s’est passé – afin de tenter de « réparer » un passé douloureux – pour se concentrer sur le présent tel qu’il est et assumer l’entière responsabilité de son incarnation. Ce qui signifie prendre sa vie en charge en cessant d’entretenir l’illusion que la cause de la souffrance est à l’extérieur de soi.
En ce qui me concerne, je ne travaille donc plus sur le conflit mais sur le Talent créatif qui s’inscrit dans l’Empreinte de naissance de chacun.
Il est important de préciser que le Principe d’un événement ou d’une maladie – et donc le Talent créatif qui en découle- fait référence à l’inconscient collectif tandis que les conflits font référence à l’inconscient individuel. Cela explique pourquoi on trouve souvent un Talent similaire pour plusieurs pathologies apparemment différentes – mais qui ont une tonalité spécifique -, de même que le fait que les conflits sont plus nombreux que les Talents.
Deux exemples basiques de Principes :
(Sur) poids : le Principe est « peser lourd » (neutre).
Ce qui exprime que je ne sais pas que ce que je suis est important. En effet, quel que soit le regard des autres, ce que je suis a du poids.
Rhume (nez bouché) : Le Principe est « ne pas ressentir ». Donc je n’ai pas à ressentir, ce qui signifie que je n’ai pas à tenir compte de ce que sentent les autres, à me soucier de leur ressenti me concernant.
Il est important de comprendre que tout ceci n’est pas un rapport de cause à effet : l’expression biologique et notre conscience sont l’expression d’une seule et même réalité ayant en commun un Principe neutre. Tout se lit hors de toute chronologie, hors du temps et de l’espace. Nous sommes dans l’ère quantique : l’ère de la conscience. C’est tout le propos de la Bioanalogie.
Mais, même si je pratique cette lecture depuis plusieurs dizaines d’années, je dois reconnaître qu’il manque encore un vocabulaire qui ne ferait aucune référence au conflit. Le vocabulaire « classique » me semble parfois inadapté, mais les mots « nouveaux » concernant ce concept n’ont pas encore réellement émergé.
Pour terminer cette présentation, je tiens à préciser que cette approche ne donne aucun pouvoir thérapeutique, ce n’est pas un outil de guérison. Elle permet simplement d’accompagner chaque personne dans le respect de son énergie et de sa vérité. D’ailleurs, le Principe ne devient « vérité » que si les mots résonnent en la personne concernée. Le cas échéant, c’est elle qui guérit, mais dans tous les cas je considère que la guérison n’appartient pas au thérapeute.
Ce que je mets à la disposition des personnes présentes à mes séminaires les fait accéder à des prises de conscience qui, le plus souvent, changent radicalement leur regard sur ce qui leur arrive. Ayant découvert le Principe des pathologies ou des événements qui les concernent, elles ont le choix entre continuer à vivre ce qu’elles vivent ou de décider d’écouter ce qui s’exprime ainsi comme un message de leur Être essentiel. Mais je ne me permets en aucun cas de les guider dans ces choix, ni d’intervenir dans leur traitement médical.
Mon rôle d’accompagnant se résume donc à être présent dans ce que je suis, à l’écoute de l’autre. C’est ce qui m’anime – ce qui me met en-vie – et correspond à ce que je me sens être profondément.

Expression biologique et Voie de guérison /Talent créatif

Avant d’aller plus loin, notons que dans une pathologie, la problématique psychologique est le transposé inverse de la manifestation biologique.
Prenons par exemple le cas d’une femme ayant une hypertrophie de la glande mammaire (mastose, tumeur ou autre) : sa problématique psychologique est je n’ai pas pu ou je ne nourris pas suffisamment mon enfant (ou le mari qu’elle materne, l’association qu’elle considère comme sa création, tout ce qui peut être de la même tonalité du point de vue de l’inconscient biologique). Si elle ne trouve pas de solution consciente, son cerveau inconscient informe la glande mammaire afin de générer une hypertrophie des cellules dans le but d’augmenter sa capacité à être nourrissante.
Problématique psychologique : « je n’arrive pas à nourrir suffisamment – quantitativement – – mon enfant (ou tout ce qui représente ma création).
Expression biologique : hypertrophie de la glande mammaire
Nous l’avons vu, la mise en conscience de ce qu’exprime la biologie à travers une pathologie, lorsque nous ne savons pas le vivre consciemment, est ce qu’il nous appartient de révéler. C’est ce je nomme la Voie de Guérison qui nous indique le Talent créatif dont nous disposons mais qui n’est pas encore exprimé. Ici, la véritable mise à conscience réside dans la compréhension du fait que ce n’est pas ce que je fais qui est nourrissant pour les autres, mais ce que je suis.
Ainsi la biologie est le transposé exact du Talent créatif.
Dans ce cas, la Voie de guérison/ Talent créatif est donc : Ce que je suis est nourrissant. C’est mon authenticité qui est nourrissante.
En effet, le meilleur amour que nous pouvons donner à ceux que nous aimons est d’être dans le respect de notre authenticité, de notre vérité :
ce sont elles qui sont nourrissantes, et non ce que nous faisons.
Nous ne sommes pas en vie par ce que nous faisons mais par ce que nous sommes : uniques et incomparables. Seule la conscience peut nous aider à changer cette tendance à l’identification et nous permettre d’évoluer afin d’accéder à l’unique que nous sommes.
Un autre exemple avec une rupture ou distension ligamentaire :
Elle a pour effet de donner de l’ampleur à l’articulé.
C’est exactement ce que j’ai à faire consciemment dans ma vie à ce moment-là : donner de l’ampleur à l’articulé, à l’action, c’est-à-dire que j’ai à voir plus grand dans ma vie, prendre des risques, sortir de mon train- train quotidien.
Problématique psychologique : l’action dans ma vie est « étriquée », trop routinière, ou limitée.
Expression biologique : rupture ou distension ligamentaire qui enlève les limites de l’articulé, représenté du mouvement.
La Voie de guérison (à l’identique de la biologie) / Talent créatif est ici : je donne de l’ampleur à mes actions, ce qui signifie je prends le risque de sortir de mes habitudes pour agir ; ce que je suis n’est pas limité dans son action.
Reconnaître la maladie comme l’expression de notre Être – comme Talent créatif à révéler – nous permet de réaliser qu’une pathologie n’est pas une « punition » de quoi que ce soit puisque la biologie exprime exactement ce que nous avons à mettre en conscience : nous vivons en biologie – dans la souffrance – exactement ce que nous avons à vivre ! Simplement, il vaut mieux le vivre en conscience…
En résumé, l’expression biologique physique est l’expression d’un Principe que nous ne savons pas vivre dans le subtil, donc l’expression de la créativité de l’Etre que nous sommes, et est en cela notre Voie de guérison.
Voyons maintenant comment lire nos pathologies en ce sens à partir de quelques exemples.
Système ostéo-articulaire
Nous sommes incarnés dans le Temps et l’Espace et nous prenons forme : une forme, c’est du Temps et de l’Espace, et le Temps est indissociable de l’Espace. Notre système ostéo-articulaire(os et articulations) est de la structure – de la masse – et du mouvement ; du Temps et de l’Espace. Il parle de la façon de se situer et de se déplacer sur son territoire.

Lombalgie

L’axe vertébral représente notre verticalité, la façon dont nous existons entre ciel et terre. Il se relie au Principe d’unité de notre existence, à notre intégrité, notre respect de nous-même.
Une lombalgie se traduit par des douleurs par excès de tension au niveau lombaire, donc excès d’action.
En Bioanalogie, une douleur est une invitation à amener à la conscience.
Les vertèbres lombaires sont liées à l’Espace et représentent la Concrétisation – par rapport aux dorsales qui représentent l’action dans la relation humaine et les cervicales liées au Temps et représentent le fait de se situer. La Concrétisation est « la chose finie », c’est-à-dire ce qui laisse en paix, en sortant de l’illusion du manque.
Suivant cette lecture, en tant que Voie de guérison, une lombalgie est une invitation à vivre son véritable pouvoir, ce qui signifie sortir de l’illusion de son pouvoir personnel sur les choses, ainsi que de l’illusion du manque et de celle de l’urgence. En d’autres termes, une lombalgie propose de cesser d’agir en dehors de soi pour changer le monde extérieur.

Hernie discale lombaire

Les vertèbres sont des corps cylindriques empilés les uns sur les autres. Dans l’intervalle, des disques jouent le rôle d’amortisseur hydraulique des pressions et de rotule, assurant les mouvements des plateaux vertébraux. Ils sont recouverts d’un cartilage fibreux et dense et ont un noyau central élastique. Dans la hernie discale, ce noyau se déplace généralement vers l’arrière. Il est le centre de l’action.
En tant que Voie de guérison, la hernie discale est donc une invitation à re-situer le centre de son action plus en arrière , plus à la verticale du centre de gravité, donc en étant à sa place.
En effet, c’est lorsque nous ne sommes ni dans l’urgence, ni dans l’illusion du manque que nous sommes véritablement dans notre créativité et que la vie peut circuler à travers nous.
Je m’explique : lorsque je dis que nous avons à cesser d’entretenir l’illusion de l’urgence – en termes de temps – comme celle d’un pouvoir personnel, cela signifie que nous pouvons avoir un projet, nous situer – être dans la certitude que c’est ce dont nous avons besoin – et laisser la vie œuvrer. Le résultat ne dépend pas de notre pouvoir personnel : si cela doit se faire, cela se fait. Sinon, c’est parfait aussi ! Il ne s’agit ni de fatalisme ni de résignation, mais de choisir à chaque instant ce que la vie nous propose, en nous installant dans la certitude que ce qui est, dans l’instant, est de toute façon au service de notre Être.

Entorse de la cheville

Le rôle principal de la cheville est de permettre l’adaptation du corps aux reliefs du sol dans les trois plans.
Une entorse se traduit par une distension ligamentaire. Le rôle du ligament est de donner une limitation à l’articulation.
Lors d’une entorse de la cheville, on pourrait donc penser qu’il s’agit d’une invitation à donner de l’ampleur à l’adaptation… mais c’est justement parce que nous nous adaptons que nous sommes malades ! S’adapter signifie en effet – toujours – faire des concessions. Or, nous n’avons rien à concéder de nous-même, au contraire nous avons à être pleinement nous-même, sans restriction.
L’adaptation n’est pas l’intégration, et précisément la vie n’est pas adaptation, mais intégration. Pour cela, il nous faut intégrer le Principe neutre de ce qui nous touche afin de nous réaliser dans notre pleine créativité.
On dira alors qu’en tant que Voie de guérison, une entorse de la cheville est une invitation à l’intégration de la réalité concrète – ce qui signifie ne pas vouloir une autre réalité que celle qui est là – tout en prenant conscience de là où nous nous « adaptons »… nous coupant de ce fait de notre créativité.

Système digestif

Le système digestif gère l’évolution de notre forme.
L’alimentation traduit la façon de se réaliser, donc la façon dont nous rencontrons le monde extérieur : comment nous nous reconnaissons dans les événements qui nous touchent et comment nous les transformons. Se nourrir est donc une action permanente de rencontre avec le monde extérieur, et la réalisation de soi est analogiquement l’action permanente de se situer par rapport au constat de la réalité concrète : en ce sens, se réaliser, c’est se nourrir.
C’est une rencontre du Temps/Père et de l’Espace /Mère : une conception permanente de notre Être.
La base de la Bioanalogie est d’étudier le fait que toute forme est de la rencontre Temps/Espace (ils sont indissociables)(3). Toute forme est une transformation permanente : il n’y a pas de forme sans évolution. L’évolution est inhérente à l’incarnation.
Tout le système digestif parle donc de la façon – action permanente – dont nous créons notre propre vie et de celle dont nous nous concevons dans l’univers comme être unique : je me nourris et je digère en fonction de la manière dont je me reconnais moi-même et me réalise.
C’est donc notre identité qui se révèle tout au long de notre système digestif.

Cancer de l’Intestin grêle

La plus grande partie de l’absorption des nutriments a lieu au niveau de l’intestin grêle, dont la fonction est de différencier nutriments et excréments : on se construit avec les nutriments dans lesquels on se reconnaît et on élimine les déchets dans lesquels on ne se reconnaît pas. L’intestin grêle est un « magicien » qui transforme les éléments venus de l’extérieur en nous- même.
En fonction de la partie de l’intestin grêle concernée, ce processus est une invitation à :
Duodénum : reconnaître que je suis concerné par cet événement en me dés-identifiant.
Jéjunum : construire ma créativité avec cet événement
Iléon : ne pas vouloir dans ma vie un autre événement que celui qui m’est arrivé, c’est-à-dire m’accueillir avec bienveillance dans le constat de ma vie.
En effet, quoi qu’il m’arrive, cela me concerne et est à mon service. Il n’y a aucun événement dont je suis informé qui ne m’appartienne pas. Tout ce qui m’arrive me concerne à 100 % et j’ai à l’assimiler.
L’enseignement proposé par un cancer de l’intestin grêle est digne des grands Maîtres spirituels puisqu’il s’agit d’une invitation à comprendre que se réaliser n’est pas donner du sens à sa vie mais laisser la vie prendre sens en soi à travers les événements que la vie propose.
En tant que Voie de guérison cette pathologie est donc une invitation à assumer la responsabilité de ce qui se passe parce que tout ce qui nous concerne est au service de notre transformation.
Autrement dit, nous construire sans vouloir ni un autre passé, ni une autre histoire que ce que nous avons vécu : il s’agit de sortir de la notion de « victime ». C’est l’engagement dans la responsabilisation de sa vie.

Constipation

Le système digestif se termine par le côlon. À ce niveau, la fonction première de l’intestin est la réabsorption de l’eau qu’il récupère afin d’hydrater le corps et donc, faire circuler la vie. Analogiquement, l’eau est liée à l’amour(4).
La constipation traduit une impossibilité à trouver plus d’eau – donc plus d’amour – dans ce que l’on a à vivre. (Ainsi, les personnes qui souffrent de constipation en voyage pensent que l’amour vient de leur environnement quotidien et souffrent d’en être éloignées.)
En clair, les personnes concernées font de l’amour un objet extérieur qu’il faut retenir ou récupérer. Or, il n’y a rien à récupérer : tout est amour. La constipation exprime une difficulté à voir l’amour dans chaque situation donnée, même si, au départ, cela semble être un événement très difficile à vivre.
En tant que Voie de guérison, il s’agit donc d’une invitation à cesser de vouloir aller chercher l’amour à l’extérieur de soi.
Comprenons bien que l’amour n’est pas un objet qui se donne ou qui se reçoit : l’amour est un constat qui se révèle lorsque l’on cesse de mettre la cause de son malheur – ou de son bonheur – en dehors de soi. Nous n’avons pas à vouloir prendre de l’amour : il faut sortir de l’illusion d’un projet personnel dans l’amour.

Système respiratoire

L’ensemble du système respiratoire permet l’échange entre le sang et l’air extérieur grâce aux alvéoles qui représentent une membrane vitale à l’origine de toute vie.
En ce sens, on peut dire que le système respiratoire est existentiel, car sans lui il n’y a pas de vie. Ce qui implique que les autres systèmes du corps n’ont aucun sens sans l’alvéole.

L’emphysème

Il s’agit d’une dilatation des alvéoles comme s’il y avait un élargissement de la surface d’échange. Les personnes souffrant d’emphysème vivent souvent dans un univers un peu étriqué, sans échanges réels.
En tant que Voie de guérison, l’emphysème est une invitation à élargir l’espace de rencontres et d’échanges, au sens le plus large qui est l’expérimentation de tout ce que propose la vie.

Le pneumothorax

Pour que les poumons puissent se remplir d’air au moment de l’inspiration due au mouvement de la cage thoracique et du diaphragme, il est nécessaire que l’espace pleural (accolement de la plèvre pariétale et viscérale) soit vide.
Ce vide est donc vital : sans lui, il n’y a aurait pas de respiration possible.
Dans le pneumothorax, qu’il soit primaire ou secondaire, cet espace vide se remplit d’air et donc, puisqu’il n’est plus collé à la paroi, le poumon ne peut plus se remplir et assurer sa fonction.
La pathologie traduit de l’air dans le vide. Bioanalogiquement, l’air est lié au Temps, c’est-à-dire à l’abstrait, au projet, et mettre de l’air se lit entrer dans la relation.
En tant que Voie de guérison, cette pathologie est une invitation à mettre du projet dans son expérimentation du vide. Il s’agit de mettre le vide en vie, ce qui signifie le reconnaître comme expérience du nouveau : la créativité ne peut s’exprimer qu’à partir du vide, sinon on ne fait que recommencer ce que l’on connaît. La « rencontre avec le vide » est un acte nécessitant une décision, un engagement conscient. Un pneumothorax est donc une invitation à se re-situer dans son action, à décider de choisir l’expérimentation sans référence.
Un exemple avec François, jeune étudiant, qui a rencontré ce problème lorsqu’il a quitté la maison familiale sans enthousiasme pour commencer des études choisies par ses parents. La première semaine où il s’est retrouvé seul dans sa chambre d’étudiant, il a fait un pneumothorax. Cela arrivait également fréquemment à de jeunes appelés qui arrivaient contraints et forcés à la caserne.

Système nerveux
La sclérose en plaques (SEP)

La fonction principale du système nerveux central est l’ordre. La Bioanalogie distingue l’ordre donné, l’ordre transmis et l’ordre exécuté. Chacun faisant respectivement référence au Temps, à l’Action et à l’Espace.
La SEP se relie à l’ordre donné.
Il s’agit d’une perte de myéline sur la gaine qui enveloppe les fibres nerveuses du système nerveux central et permet la conduction électrique. Des plaques de tissu conjonctif se disséminent sur ce système et créent des stagnations et des durcissements : l’influx nerveux ne peut plus passer. Cela fige l’ordre qui ne peut plus être donné.
L’ordre donné, lié au Temps, est analogiquement lié à la verticale, au présent, c’est- à- dire à se tenir debout dans le présent.
En tant que Voie de guérison, la sclérose en plaques est une invitation à cesser de s’obliger à se tenir debout à un endroit donné. Il s’agit de sortir de l’idée de tout modèle de référence pour prendre le risque de l’unique que nous sommes.
J’ai travaillé récemment avec une association de personnes atteintes de SEP. Lors de ce séminaire, quels que soient leurs symptômes et leur parcours de vie, elles ont découvert qu’elles étaient toutes dans l’obligation d’être dans un endroit qui ne leur convenait pas.
Ainsi :
Bernard, chauffeur routier, a déclaré une SEP un an après le mariage de sa sœur. Il se trouve que son nouveau beau-frère, également chauffeur routier, gagnait nettement plus d’argent que lui. Bernard s’est astreint à travailler beaucoup plus pour rivaliser avec lui.
Françoise, aînée d’une famille de dix enfants s’est retrouvée « maman » de ses frères et sœurs au décès de leur mère alors qu’elle avait 17 ans. Au moment où le dernier atteint ses 18 ans, elle a déclaré une SEP. Tant que le dernier enfant n’avait pas encore atteint l’âge adulte, elle considérait son rôle de « maman » comme étant juste pour elle. Mais lorsque celui-ci a eu 18 ans, elle a considéré avoir mené sa mission à terme. Or, ses frères et sœurs ont continué à investir sa maison comme la maison familiale. Pour ne pas les froisser, elle s’est sentie obligée de tenir une place et un rôle qui pour elle n’était plus les siens.
Odile a déclaré une SEP un an après son emménagement dans la nouvelle maison que son mari et elle ont fait construire juste à côté de ses beaux-parents. Ce n’est pas du tout ce qu’elle souhaitait, mais elle n’a pas osé contester le choix de son mari.
Combien sommes-nous ainsi à nous obliger à des choses que l’on se croit tenus de faire ? Bien sûr, on ne développe pas nécessairement une SEP à chaque fois qu’on fait quelque chose avec lequel on n’est pas en cohérence parce qu’on compense par autre chose, mais à un moment lorsque qu’on n’a plus d’échappatoire, on a le risque de voir cette maladie se déclarer.
Dire NON à l’autre, c’est avant toute chose dire OUI à soi et donc cessons de nous obliger à un ordre qui n’est pas en accord avec notre vérité profonde !

Système cardio-vasculaire Syndrome de Raynaud

La maladie de Raynaud est un spasme des artères et des veines des extrémités provoquant une acrocyanose de ces extrémités. Le symptôme le plus marquant est que le sang n’arrivant pas jusqu’au bout des doigts, ceux-ci deviennent froids et blancs : les mains ressemblent à des mains de morts. Dans le Principe, il s’agit donc « de paraître mort ».
Suivant la lecture bioanalogique du corps, les mains sont la Concrétisation de notre Réalisation. C’est-à-dire qu’elles parlent du constat de notre action dans la relation humaine.
En tant que Voie de guérison, il s’agit donc d’une invitation à cesser d’exister en fonction des autres, cesser de vouloir donner de la chaleur à l’autre. En d’autres termes, cesser d’avoir besoin – ou d’utiliser – l’autre pour exister.

Varices

Les varices sont des dilatations des veines essentiellement superficielles, avec déformation et disfonctionnement de valvule provoquant un reflux sanguin.
Le retour veineux – retour du sang au cœur – se relie à l’Energie-Mère, le retour chez soi, la Concrétisation (l’énergie qui nous laisse en paix).
Cela parle de la manière dont on s’est construit à l’intérieur, sur le plan humain.
En tant que Voie de guérison, les varices sont une invitation à sortir des voies habituelles pour se retrouver, c’est-à-dire sortir des conventions et autres habitudes familiales (sang/famille) sécurisantes mais qui nous empêchent de vivre pleinement notre créativité.

L’infarctus

Au moment de l’infarctus, un œdème cérébral se produit sur la zone coronarienne qui est mitoyenne avec la zone de commande électrique du cœur, Il s’ensuit alors des troubles du rythme cardiaque pouvant aller jusqu’à l’arrêt.
En lecture de conflit, l’infarctus se relie à une perte de territoire. En tant que Voie de guérison, c’est une invitation à cesser de se battre pour garder un territoire extérieur auquel on est identifié.
En effet, la personne concernée par cette pathologie se bat pour quelque chose d’extérieur à elle, qu’elle considère plus important qu’elle-même. Elle en fait la source de son bonheur (ou de son malheur). Ce n’est donc pas la lecture de la perte de territoire en soi qui m’intéresse, mais celle d’une invitation à cesser de s’identifier à un objet extérieur. Car nous ne sommes ni l’extérieur, ni l’intérieur : nous sommes la rencontre, c’est-à-dire l’expérimentation de la vie.
Il est donc vraiment important de comprendre que nous sommes malades parce que nous faisons un objet de notre Territoire, de notre Relationnel et de notre Descendance. Cette identification à quelque chose d’extérieur à nous qui nous amène à penser si souvent que « nous ne sommes rien » sans cela. Nous vivons ainsi dans le représenté que nous nous faisons de nous-mêmes, et non tels que nous sommes.
Nous avons à passer de l’inconscient biologique à la conscience, c’est-à-dire de la fonction animale à la fonction humaine en sortant de tout attachement à un objet extérieur.
La notion de respect de notre vérité profonde sous-entend d’être en accord avec nous-mêmes dans la mesure où nous n’attendons aucune réponse de l’extérieur, de même que nous ne cherchons pas à le changer.
Ce processus de dés-identification demande un véritable cheminement intérieur : c’est une démarche profondément spirituelle (et non mentale). En dépassant notre stade animal, uniquement préoccupé de la survie, nous pouvons accéder à l’appréhension consciente de ce que nous sommes réellement. Cette ère de la non-causalité, de l’approche quantique, est la dimension de l’Homme. C’est un renversement total de notre façon de considérer notre existence sur cette terre.
En tant qu’êtres humains, nous avons à expérimenter en conscience ce qui œuvre en nous et qui est au-delà de notre pouvoir personnel et de notre propre personne.
C’est ce cheminement que la Bioanalogie propose d’accompagner.
En pratique, cela consiste avant tout à laisser émerger les choses en prenant le temps de la rencontre, de la réflexion, sans éprouver le besoin d’avoir une réponse immédiate. Il n’y a aucune obligation de résultat, car si on veut un résultat, si on met une intention dans la rencontre, ce sera quelque chose de connu et par définition, cela parlera obligatoirement du passé, de l’ancien. Ce n’est pas ce qui permet d’évoluer. L’évolution est dans l’inconnu, le nouveau, le « jamais rencontré » !
Pour conclure, nous avons plus à vivre qu’à survivre, en comprenant ce que cela signifie profondément, pour que notre vie ne soit plus le résultat de réactions aux choses et aux événements mais une expérimentation de ce qui est, à chaque instant, afin d’évoluer vers une humanité réellement consciente.

notes

L’Empreinte de l’Âme, 2007, Editions Quintessence.
L’Evidence ou La Loi du Principe, 2011, Editions Le Dauphin Blanc.
Cf. L’Empreinte de naissance, Ch. 2, p. 58.
Eau = Energie de la terre = Energie /Mère = Amour. L’eau adhère parfaitement au sol -la réalité concrète- qui la porte, comme l’amour est un accueil absolu de la réalité.

Jean-Philippe Brébion (avec Christine Loiseau)

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