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Santéchos n°29

By 1 décembre 2013avril 25th, 2023No Comments
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Cancer : un rapport US reconnaît les ravages du dépistage

Si la journaliste Sylvie Simon ne nous avait pas quittés le 8 novembre dernier (lire page 40), elle aurait sûrement été la première à répercuter cette information assez ahurissante : dans un rapport publié dans l’édition en ligne du JAMA (Journal of the American Medical Association), le National Cancer Institute des Etats-Unis vient d’admettre que des millions de citoyens américains avaient été traités inutilement du cancer durant les trois dernières décennies ! Via ce texte officiel, le NCI reconnaît en effet ce que de nombreux chercheurs affirment depuis longtemps et que Néosanté relaie inlassablement à sa petite échelle : en raison des surdiagnostics et des faux diagnostics, le dépistage représente la cause principale de l’ « épidémie » de cancers dans les pays occidentaux. Et si la cancérologie classique peut se targuer d’un taux de rémissions croissant, c’est tout simplement parce que de plus en plus de « malades » sont en réalité des gens en bonne santé qui n’auraient jamais développé la maladie jusqu’à un stade avancé.

Le rapport du NCI pointe notamment l’affolante augmentation des cancers du sein dépistés « grâce » à la mammographie. En fait, il ne s’agit bien souvent que d’un carcinome canalaire in situ (DCIS), une forme très précoce et non invasive de tumeur mammaire qui n’entraîne la plupart du temps aucun ennui de santé et qui peut très bien se résorber spontanément. Idem, pour les hommes, avec la néoplasie intra-épithéliale prostatique (PIN), un type de prolifération cellulaire précancéreuse qui n’aboutit pas nécessairement à un cancer de la prostate déclaré. A elle seule, la détection de ces deux pseudo-pathologies entraîne un « surtraitement » qui n’a même pas pour avantage de réduire l’incidence des cancers invasifs ! Pour le cancer du sein et celui de la prostate, la dépistage précoce n’a en effet jamais fait la preuve de son impact positif sur la mortalité. « La pratique oncologique aux Etats-Unis a besoin de réformes et d’initiatives urgentes pour diminuer ce problème de surdiagnoctic et de surtraitement » explique le site Medscape.com en commentaire du rapport . « Le groupe de travail du NCI recommande qu’un certain nombre de lésions précancéreuses, incluant le DCIS et le PIN, ne puissent plus être cataloguées de cancers ».

Le plus choquant, c’est que l’agence gouvernementale américaine ne va pas au bout du raisonnement et ne tire pas les conclusions logiques de ce constat accablant. Si des millions de personnes ont été faussement ou abusivement diagnostiquées ces 30 dernières années, ça signifie que les protocoles de soins conventionnels (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie) ont été appliqués inutilement, mais non sans conséquences tragiques pour ses victimes ! Car mutiler, irradier et empoisonner, ce n’est pas prescrire une aspirine. S’agissant des interventions chirurgicales, le recours au bistouri n’est jamais anodin. Outre les risques intrinsèques de toute opération, il est notoire que l’ablation d’un sein ou celle de la prostate peuvent générer des gros dégâts physiques et psychologiques. Pour ce qui est de la chimio, la science médicale commence à découvrir qu’elle est une arme à double tranchant puisque, sans même parler de la toxicité des médicaments, ceux-ci sont suspectés de faire muer des cellules bénignes en cellules malignes. Dans son article du mois dernier (Néosanté n° 28), Sylvie Simon faisait également état du phénomène de résistance qui rend les cellules cancéreuses de moins en moins vulnérables aux attaques chimiques. Une même inquiétude est en train de se propager en ce qui concerne la radiothérapie : selon toute vraisemblance, les séances de rayons peuvent augmenter la résistance et la malignité des cellules cancéreuses. Une récente recherche menée à l‘Université de Californie indique qu’une tumeur irradiée peut devenir 30 fois plus agressive qu’avant traitement ! Bref, parmi les millions de personnes « médicalisées » pour rien, une large proportion est probablement décédée d’un cancer provoqué ou stimulé par l’interventionnisme médical. Et parmi les rescapé(e)s, il y a tout lieu de penser que beaucoup n’ont pas été guéris grâce à la médecine, mais plutôt en dépit d’elle !

Un jour peut-être, on reconnaîtra que le Dr Ryke Geerd Hamer a eu raison de vitupérer contre la cancérologie officielle et de mettre en garde contre sa manie de dépister les tumeurs de plus en plus tôt. A ses yeux, cependant, l’excès et les erreurs de diagnostics n’étaient pas aussi problématiques que le diagnostic lui-même. Empiriquement, lui et les nombreux praticiens qui ont reçu son enseignement ont en effet vérifié que l’annonce d’un cancer était en elle-même un très puissant cancérigène . C’est ce qu’on appelle, dans la sphère du décodage biologique, le « conflit de diagnostic », un choc psycho-émotionnel capable de causer un cancer secondaire improprement qualifié de « métastase ». Quand cette dimension bouleversante de la « nouvelle médecine du sens » sera prise en compte, les ravages du dépistage seront plus évidents encore.

Michel Manset

Le vaccin hépatite B abîme le foie !

Encore une info que la regrettée Sylvie Simon aurait relayée vite fait : mis au point pour protéger le foie, le vaccin hépatite B lui nuit ! C’est en tout cas ce qu’indique une étude récemment publiée dans la revue Apoptosis. Les chercheurs ont examiné la cytotoxicité du vaccin hépatite B adjuvanté en hydroxyde d’aluminium sur des cellules hépatiques cultivées in vitro. Il ressort de leurs observations que ledit vaccin, à dose pourtant très faible, conduit à « une perte d’intégrité mitochondriale et l’apoptose des cellules Hepa-1-6 ». En 1999, une étude avait déjà montré que les enfants américains vaccinés contre l’hépatite B étaient trois fois plus nombreux à souffrir du foie que les enfants non vaccinés. Et en juin 2011, le journal Molecular Biology Reports révélait que le vaccin altérait en moins de 24 h l’expression de 144 gènes dans le foie des souris. (source : GreenMedInfo)

Sein & marche à pied

L’exercice physique, même modéré, réduit le risque de cancer du sein. De nouvelles preuves sont apportées dans un article paru dans Cancer Epidemiology Biomarkers & Prevention. Les chercheurs ont examiné les données récoltées pendant près de 20 ans auprès de 73 600 femmes ménopausées. Celles qui marchaient au moins 7 h par semaine avaient un risque réduit de 14 % de développer un cancer du sein par rapport à celles qui marchaient moins de 3h/semaine. Au delà de 10 h d’exercice hebdomadaire, le risque était réduit de 25 % ! Le bénéfice de la marche à pied se maintenait même si les femmes étaient en surpoids, qu’elles prennent ou non un traitement hormonal substitutif.

Sport & sperme

L’activité physique augmenterait la qualité du sperme. C’est ce que vient de montrer une étude réalisée à l’école de santé publique de Harvard. « Nous avons constaté que les hommes qui se livrent à une activité modérée ou rigoureuse pendant au moins 1 heure par jour présente une concentration de spermatozoïdes significativement plus élevée que ceux qui sont sédentaires » a expliqué au Figaro Audrey Gaskins, coauteure de l’étude. La différence pouvait atteindre jusqu’à 48 % entre les hommes les plus actifs et les moins sportifs. Reste maintenant à confirmer que l’exercice physique stimule la fertilité, ce que les chercheurs s’attendent logiquement à vérifier par d’autres travaux.

Paracétamol & grossesse

Encore une casserole pour le paracétamol, considéré à tort comme un analgésique anodin : selon une étude norvégienne et canadienne publiée dans l’International Journal of Epidemiology, les enfants exposés au paracétamol durant la grossesse auraient un développement psychomoteur (motricité, langage, comportement…) plus faible que les enfants non exposés. Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont étudié plus de 3 000 fratries et comparé le développement des frères et sœurs selon que leurs mères avaient pris, ou non, ce médicament en étant enceintes. Il fait donc peu de doute que l’écart entre enfants soit imputable au paracétamol.

Bricolage & jardinage

Bricoler, jardiner, laver sa voiture, s’adonner à la pêche ou aller ramasser des champignons : ces simples activités de la vie quotidienne peuvent réduire le risque de crise cardiaque ou d’attaque cérébrale de 30 % parmi les personnes de plus de 60 ans, selon une étude suédoise publiée dans The British Journal of Sports Medicine. Selon les chercheurs, le bénéfice pour la santé de ces différents loisirs est indépendant du fait de pratiquer ou non un exercice plus intensif, comme le jogging ou la gymnastique.

Rhume & probiotiques

On sait que les probiotiques apportent un bien-être intestinal et renforcent l’immunité. Pour leur étude parue dans Clinical Nutrition, des chercheurs ont voulu vérifier si ces micro-organismes pouvaient aider à prévenir le rhume. Chez les participants complémentés en Lactobacillus acidophilus, il n’y a pas eu d’effet notable. En revanche, le groupe recevant des bactéries de l’espèce Bifidobactérium animalis a eu une réduction de 27 % du risque de rhume par rapport au groupe placebo. (Source : LaNutrition.fr)

Otite & vitamine D

Des pédiatres et ORL italiens ont entrepris une étude contrôlée en double aveugle pour évaluer les effets de la complémentation en vitamine D (1 000 UI/jour) chez des enfants présentant des otites récidivantes. En moyenne, les otites non compliquées ont été moins nombreuses et le nombre d’enfants malades plus réduit dans le groupe supplémenté que dans le groupe placebo. La vitamine D agirait sur le système immunitaire en inhibant la production de cytokines pro-inflammatoires. (Pediatric Infectious Diseases Journal)

Vélo & migraine

Faire du vélo d’appartement permet de diminuer la fréquence et l’intensité des migraines. Ce sont des scientifiques suédois qui ont découvert ce phénomène dans le cadre d’une étude à laquelle ont pris part 26 personnes migraineuses. Pendant trois mois, elles ont suivi un programme d’exercices prévoyant un échauffement de 15 minutes et 20 minutes de bicyclette stationnaire à intensité modérée. Chacune des trois séances hebdomadaires se terminait par 5 minutes d’efforts légers. Résultat : tous les participants ont amélioré leur capacité respiratoire et aucun n’a eu de migraine dans les heures suivant l’entrainement. Les migraines qu’ils ont eues pendant les 12 semaines de l’étude étaient moins fréquentes et moins intenses.

Sport & coeur

Contrairement à une idée reçue, le sport intensif profite aussi aux personnes insuffisantes cardiaques. C’est du moins ce qui ressort d’une méta-analyse de 74 études effectuée par des chercheurs américains. Ils ont trouvé qu’un programme d’exercice physique relativement exigeant pouvait améliorer la fonction cardiaque de 23% , contre seulement 7% parmi les personnes soumises à un entrainement de faible intensité. Assez étonnement, l’étude a mis en évidence que la fatigue « post-sportive » n’était pas plus longue chez les patients suivant le programme intensif que chez ceux qui s’exerçaient plus légèrement. La recherche n’a cependant montré aucune différence entre les deux groupes en termes de mortalité et d’hospitalisation, ce qui veut dire que le sport modéré est déjà très protecteur pour les cœurs faiblards.

Thyroïde : trop d’ablations inutiles

En 2010, l’assurance maladie française a pris en charge plus de 35 300 thyroïdectomies, dont près de 7 270 (20 %) ont été effectuées pour nodule bénin et seulement 6 000 (17 % ) pour cancer . Début octobre, la revue de consommateurs Que choisir dénonçait l’abus de ces opérations inutiles. Deux semaines plus tard, la direction de la sécu a pris position en déclarant qu’il y avait « un excès très clair d’opérations sur les nodules bénins ». Le fait d’enlever la glande thyroïde a pourtant des conséquences très lourdes pour le patient, notamment un traitement hormonal à vie, une cicatrice disgracieuse et de fréquentes altérations des cordes vocales, sans oublier des atteintes aux glandes parathyroïdes. Dans plus de ¾ de cas, l’ablation chirurgicale concerne des femmes.

TDAH & Rilatine

Deux études sont parues cette année qui remettent sérieusement en question le rôle bénéfique des médicaments prescrits pour les troubles de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Des chercheurs du célèbre John Hopkins Children Center ont d’abord constaté que les enfants placés sous psychotropes dès leur plus jeune âge pendant 6 ans souffraient toujours autant des symptômes du TDAH que d’autres enfants hyperactifs qui n’avaient suivi aucun traitement depuis leur prime jeunesse. De son côté, une équipe canadienne a cherché à savoir quel était le traitement était le plus et le mieux scientifiquement étayé pour les enfants en bas âge. Verdict : il n’existe qu’une seule et unique étude valable en faveur du méthylphénidate, le principe actif des plus célèbres « remèdes » contre le TDAH (Rilatine, Concerta…). En revanche, il existe huit études probantes qui montrent l’efficacité d’une thérapie comportementale enseignée aux parents pour apprendre à vivre avec un enfant hyperactif. Et bien évidemment, la solution « psy » n’a pas les effets secondaires de l’option médicamenteuse. (Source : ABC Santé)

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